FINES; Un FESTIVAL imminent. 

FINES 2019 À YAOUNDÉ/CAMEROUN
FINES 2019/Monument de Réunification à YAOUNDÉ/CAMEROUN

COMMUNICATION SUR UN FESTIVAL AU BÉNIN: LE FINES

Pourquoi et comment FINES ?

Le monde actuel est de plus en plus menacé, pour le fait d’être le centre de tout ce qui s’essaie et se déroule. Les hommes, bien qu’étant auteurs de certaines choses, subissent eux mêmes les conséquences de ces dernières, au point où l’on se demande si l’on ne devrait pas ôter cette humanité à l’homme pour le redire animal, s’il n’est capable de se fabriquer un monde meilleur depuis l’aube de son existence et malgré tout jusqu’à nos jours. De toutes les menaces que connaît le monde, l’une est l’apocalypse lui-même. C’est la guerre, celle que le monde s’est toujours efforcé de faire, celle que les hommes n’ont jamais cessé de carburer. Alors, à un certains moment, après avoir identifié un problème, il faut trouver les solutions et les appliquer ! C’est dans ce cadre qu’est né le Festival International Ecran Slam (FINES) en 2019 au Cameroun par le poète Slameur camerounais Jean Stéphane Ndongo Mebonde alias Myname le Slamaster qui, dans son rôle d’ambassadeur de la paix dans le monde, se décide de porter loin son cri.

FINES 2019/Monument de Réunification à YAOUNDÉ/CAMEROUN
FINES 2019/Monument de Réunification à YAOUNDÉ/CAMEROUN

Après une première édition organisée uniquement dans son pays et réussie, Myname et son équipe (Accord Parfait) dont il est le leader, décident d’aller au-delà de leurs frontières. C’est dans cette directive qu’ils se verront chercher des ambassadeurs du Festival dans plusieurs pays. À cette occasion, le Bénin entre en jeu dès Mai 2020.
Myname le Slamaster en contact avec l’un des poètes Slameurs du Bénin au pseudonyme de Lyriciste Énigmatique depuis 2018, trouve que ce dernier est capable de gérer le festival et donc lui attribue le rôle d’ambassadeur du FINES. Très vite, le festival est lancé. Et c’est parti, le festival commence en ses différentes étapes:

Lyriciste Énigmatique/Ambassadeur du FINES au Bénin
Ambassadeurs FINES 2020
Ambassadeurs FINES 2020

PREMIÈRE ÉTAPE: Les participations au Festival

Pour participer au festival, les artistes, quelque soit leur art, doivent faire une vidéo dans un cadre original, dans lequel, ils doivent se présenter en mentionnant leur noms, prénoms, profession, titres, distinctifs, leur pays, leur ville, leur mot sur la situation pestiférée du monde, tout en précisant qu’ils participent au Festival International Écran Slam, sans oublier le slogan: «L’histoire raconte que nous sommes tous frères». C’était la seule condition à remplir pour être festivalier au FINES. Juste après la date du 27 juillet 2020, les,vidéos ont été travaillées, modifiées et mises en ligne sur la page Facebook ACCORD PARFAIT. Mises en ligne, les vidéos on été partagées par les festivaliers et ainsi ont eu accès à un public diversifié et surtout très large. Après cela, dû surgir la phase de prestations.

SECONDE ÉTAPE : Phase de prestations
La phase de prestations est une phase très importante du festival. Elle consiste à se faire filmer avec caméra horizontale en train de faire sa prestation dans un espace original et surtout répondant au principes de diversité et de tourisme virtuel. Le Slam ou le poème, ou encore l’œuvre doit cadrer obligatoirement avec le thème du festival qui se traduit comme étant: Paix et vivre ensemble malgré la situation sanitaire du monde. Cette phase à été la plus dure car presque dans les trois coins du Bénin, c’est-à-dire; du nord au centre et du centre au sud, les artistes béninois n’ont pu se manifester autant qu’il l’eurent fait lors de la phase précédente, pour des raisons d’occupation car la plupart, étant élèves en classes d’examens et étudiants en préparation de soutenances, ne pouvaient poursuivre deux lièvres quand l’un d’eux est le plus important aussi que la date limite d’envoi des vidéos était pour le 25 août. C’est pour cela que le Bénin ne sera que peu vu sur YouTube pour les vidéos de prestations. Cependant, cela ne veut pas dire que nos artistes ont jeté l’éponge. Ils se préparent pour la dernière phase, la phase la plus importante du festival.

DERNIÈRE PHASE: Phase du festival

Le Festival lui-même était sensé se dérouler dans une seule ville. Et si ce devrait être le cas, c’aurait été à Parakou. Ainsi, les festivaliers de l’Atacora seraient venus là-bas ainsi que ceux du sud. Mais pour indisponibilité de fonds, les acteurs engagés ont décidé d’utiliser les ressources humaines et les volontés pour le réaliser. C’est pour cela que le FINES aura lieu dans trois villes au Bénin. À l’espace CeJeCo le 16 Septembre 2020 dans la ville de Natitingou sous la direction de Clément AGADJA, responsable du festival dans l’Atacora; À l’espace Waxangari le 18 septembre 2020 dans la ville de Parakou sous la direction de Victorin M’PO alias Lyriciste Enigmatique et pour finir, à Porto-Novo sous la direction de Junior VINOU le 20 septembre 2020. Le festival prend en compte trois activités, lesquelles seront :

  1. Une petite caravane de sensibilisation au cours de laquelle, quelques discussions se feront avec des citoyens de chaque ville sur les différents thèmes du thème se rapportant au festival dans la matinée du jour-J dans les villes de Natitingou et Parakou puis le lendemain du spectacle pour la ville de Porto-Novo
  2. Une conférence sur la culture de la paix et du vivre ensemble dans chaque ville avant le début des prestations
  3. Prestations et divers.

    Le Festival International Écran Slam (FINES) est et reste le seul festival d’art qui couvre presque tous les pays de l’Afrique et même au-delà du continent en ce moment. Non seulement il prône une nécessité de préserver et de cultiver la paix, mais il met en même temps des projecteurs sur les talents de chaque pays devant un public international. Le vœu le plus cher de ce festival, c’est créer un monde plus vivable en unissant les hommes sans distinction de race, de couleur, d’ethnie et d’âge. Il a à l’idée un monde rempli de couleurs diverses se divertissant.

    COMMENT EST-CE QUE LES AMBASSADEURS PENSENT ATTEINDRE LEURS OBJECTIFS ?

    Être jeune c’est être fort et être fort, c’est être actif. Un jeune qui est inactif est un vieux au visage jeune. Lorsqu’on a encore le sang jeune, on doit pouvoir se fixer des objectifs et tout faire pour les atteindre. Lorsque nous regardons tous les ambassadeurs et acteurs de ce festival, on remarque qu’on a affaire aux jeunes uniquement et ces jeunes ont été sélectionnés en raison de leur engagement dans leurs arts. Ainsi, être ambassadeur du festival, c’est d’abord un choix, une confirmation après proposition de la structure ACCORD PARFAIT. Alors, accepter gérer le festival, c’est déjà le faire sien et tout faire pour défendre ce dernier. Ne pas arriver à aller au bout, c’est donner mauvaise image du pays et faire pareil pour sa propre image. Alors, c’est un peu comme un défi qui est lancé entre les pays. En ce moment, chaque ambassadeur fera tout pour que le festival soit une réussite dans son pays aux yeux des autres et que les spectacles soient en ce même moment de superbe qualité. Motivés par le fait déjà de pouvoir servir une noble cause, ils se lancent dans la course sans oublier l’expérience qu’ils auront pour les prochains projets de l’avenir.

    COMMENT EST-CE QUE LE FESTIVAL SE GÈRE FINANCIÈREMENT

    Cela peut paraître bizarre que l’on dise que pour l’instant aucun financement n’est en la disposition des Ambassadeurs de chaque pays et même pas au niveau du pays initiateur qui se trouve être le Cameroun. Tout ce qui s’est accompli et s’accomplit de jour en jour n’est que le fruit du travail en communauté et d’utilisation des petites économies personnelles. Il est possible qu’un financement descende ou pas plus tard pour couvrir les dépenses personnelles de chaque participant pour la cause mais une chose est certaine, le défi est lancé et c’est la passion qui guide. Peu importent les situations, l’important est que le festival ait lieu et que les objectifs soient atteints.

    QUE PENSER POUR LES ANNÉES À VENIR ?

    Cette année a été très compliquée pour les ambassadeurs qui étaient à leur première expérience. Mais le plus important, est de noter les erreurs ou insuffisances qu’auront souffert le festival en cette année en vue d’y remédier pour les éditions à venir. Le FESTIVAL INTERNATIONAL ÉCRAN SLAM a eu lieu et aura lieu pour toujours au Bénin car nous pouvons faire confiance à ceux qui y travaillent; des jeunes engagés, qui n’attendent pas se faire prier pour se mettre en action, des jeunes disponibles pour tout ce qui va dans le sens d’une jeunesse épanouie et éveillée; bien que ce soit rare, on en trouve au Bénin, il suffit de savoir où aller les chercher. FINES, c’est le MONDE, l’AFRIQUE et le BÉNIN avec. Une forte lumière jaillit de ce festival avec dans son fond, un rayonnement de la paix très bientôt grâce à celui-ci bien-sûr.

    Écrit par Victorin Baténi M’PO alias Lyriciste Enigmatique à Natitingou ce dimanche 06 septembre 2020 à 11:52

    Je_Dis_Com_en_terre

    Première semaine 

    Poète: Julien Kandé Kansou 
    Nationalité : Béninoise 

    Com_en_terre
    Julien Kandé Kansou

    Texte: Mes lecteurs

    Porter des poids comme de faix

    Le dos courbé, traverser des mers

    Regarder le soleil au zénith

    Être soi-même, être fleuriste

    Ça j’ai appris, esquiver des coups

    Rendre aussi, vivre loin des boues

    Tenir tête aux tyrans, être droit

    Je fais avec cœur et foi

    Mes lecteurs, s’il suffisait

    De courir, s’il suffisait de tout donner

    J’ai donné ma vie et ma paix

    Mais je veux connaître mes chimères

    Servir sans conduire aux enfers

    Sauver le navire sans le délire

    Amener à la fontaine avec sourire

    En attendant la nuit, je m’asseois 

    Sur la falaise de ma croix

    Je regarde la ville qui meurt

    J’endurcis mon âme et même sans frayeur

    J’irai là-bas, où tout est sauvage

    J’irai là-bas sur l’autre rivage

    J’ai la force, la tête, la foi

    Je vais partir de ce pays sans loi

    Julien Kandé Kansou, le 10 août 2020, 22h28

    TOP C’EST PARTIT !!!!!!

    Julien Kandé Kansou, est un écrivain poète engagé qui à travers sa poésie, veut un monde plus juste et surtout, plus libre. La poésie, étant le monde de beauté et de communication le plus émotionnel qui soit, reste donc l’arme de combat du poète de ce jour. Ce dernier s’exprime à travers sa poésie en attaquant les mauvaises pratiques; et même s’il est également attaqué par les débiteurs de ces pratiques il n’en n’est pas moins qu’il résiste au coups de pression et  rend la pareille car dit-il ; la poésie, c’est l’expression de soi. Dire donc qu’il défend ses idées et  conviction, revient à décrire un homme intègre. 

    Julien Kandé Kansou
    Julien Kandé Kansou

    Le texte que nous commentons en ce jour est un poème de Julien Kandé Kansou, dédié à ses lecteurs depuis le 10 août 2020 à 22:28. 

    Dans ces six strophes, Julien déclare à ses lecteurs, tout ce qu’il ressent dans sa peau, les coups, les difficultés et bien d’autres choses. Nous allons juste nous pencher sur la façon dont le poète exprime ce qu’il endure, ensuite sa résolution finale pour en finir et pour finir un petit peu sur sa versification.

    Considérons les deux premiers vers : 
    «Porter des poids comme de faix

    Le dos courbé, traverser des mers»
    A travers ces deux vers, celui qui lit sur les lignes peut comprendre que le poète exprime une souffrance. Porter un poids, c’est déjà souffrir. Cela se confirme par les expressions: “poids” et (faix) dont le premier signifie “charge” tandis-que l’autre signifie “fardeau”. En revenant lire le premier vers tout en remplaçant ces expressions avec celles qui les définissent et en poursuivant avec le deuxième vers, on constate une accentuation de son calvaire par l’expression “traverser des mers” qui déjà émet une métaphore comparant sa souffrance à toute une traversée de mers. 

    Cependant, pour l’instant, l’auteur évite de faire sortir ce qui est à l’origine de ses souffrances. 
    La cinquième strophe du poème fait lieu une expression purement imagée de l’expression: 

    «En attendant la nuit, je m’asseois 

    Sur la falaise de ma croix

    Je regarde la ville qui meurt

    J’endurcis mon âme et même sans frayeur»

    Il emploie le terme “croix” qui renvoie directement le lecteur à la croix qu’a porté Jésus-Christ. Le terme croix, signifie également lieu où se croisent deux éléments. Les souffrances du poète se sont croisées; se sont jointes dans l’espoir d’aboutir à ses aspirations mais hélas, la fin de la strophe nous dit par ses termes: “Je regarde la ville qui meurt”qui indique l’échec des efforts de l’auteur. 
    Malgré l’échec, Julien n’a pas perdu ses forces. Il le fait savoir dans sa dernière strophe où il parle de s’en aller, et exactement où il mentionne réellement ce qui est à l’origine de ses souffrances. Rappelons la strophe : 
     «J’irai là-bas, où tout est sauvage

    J’irai là-bas sur l’autre rivage

    J’ai la force, la tête, la foi

    Je vais partir de ce pays sans loi»

    Dans cette strophe, on a l’impression que le poète est dans deux positions contradictoires; à cause de ce jumelage entre souffrance et défense de convictions contre:  échec, fuite et continuité de combat. Quand monsieur Julien dit qu’il ira là-bas où tout est sauvage, on sous-entend que là où il se trouverait en ce moment, tout est calme, tranquille. Il compte sur sa force et sa foi pour y arriver comme le souligne  le troisième vers de la strophe. Alors, quand il mentionne la tête dans ce même troisième vers, c’est qu’il fait sortir l’intelligence; (la notion du contenu par le contenant).
    Alors, en dessous de tout ce que nous pouvons comprendre facilement, l’on se demande pourquoi monsieur Kandé préfère partir que rester pour continuer son combat ! L’on se demande pourquoi il décide d’abandonner le pays sans loi au lieu de travailler à en faire quand bien même il  nous fait savoir  qu’il tient tête aux Tyrans,  ? 

    Versification 

    Julien Kandé écrit en vers. N’étant ni un sonnet, ni une ballade, non pas un pantoum, c’est simplement un poème libre en vers pour ses lecteurs.

    Un poème de cinq quatrains et d’un tercet. Avec une poésie bien rimée. Tous les quatrains sont rimés et nous y retrouvons plusieurs qualités de rimes : 
    -Des rimes suffisantes  dans les deux derniers vers de la première strophe du poème: 

    «Regarder le soleil au zénith

    Être soi-même, être fleuriste»
    Ou encore avec la deuxième strophe toute entière ou on a les deux sonorités selon le modèle des rimes plates (AABB)
    «Ça j’ai appris, esquiver des_coups

    Rendre aussi, vivre loin des_boues

    Tenir tête aux tyrans, être_droit

    Je fais avec cœur et_foi» 

    -Des rimes pauvres pour la plupart des vers du poème se font également voir dans la quatrième strophe où on retrouve une seule sonorité: 

    «Mais je veux connaître mes chimères

    Servir sans conduire aux enfers

    Sauver le navire sans le délire

    Amener à la fontaine avec sourire»

    Cependant, lorsqu’on lit quelques vers du poème à Julien, nous remarquons qu’à certains moment, il essaie de s’en tenir à la rime. C’est un choix et cela a parfois tendance à mettre du superflu ou à altérer même le sens de certains vers si l’on peut se permettre de le dire ainsi. Pour cela, nous aurons à le suggérer de mettre croix sur la rime de temps en temps pour parfois ne pas ennuyer le lecteur qui lit pour capter le message car à côté des lecteurs qui lisent pour l’amour de la beauté, il y en a qui sont plutôt focalisés sur la qualité du message et par conséquent, se tiennent loin de la forme. 

    Julien Kandé Kansou et ses lecteurs 


    Même si aujourd’hui les jeunes sont peu attirés par les livres, l’artiste ne se plaind pas pour être lu. Il utilise les réseaux sociaux pour partager ses messages à travers sa poésie. C’est d’ailleurs dans ce même mouvement de partage que son texte a été rencontré dans le groupe Poètes du Bénin. Donc, loin de miser sur  seulement les bouquins, il pense atteindre son public par les réseaux sociaux. Cependant, on se demande si c’est chose facile de se faire lire sur les réseaux sociaux puisque les jeunes d’aujourd’hui sont plus intéressés par les images et les sons. 

    Ne serait-il pas plutôt intéressant d’oraliser sa poésie à côté de cette poésie écrite ? Nous l’inviterons à y penser. 
    Julien vous invite à respecter les gestes barrières afin de lutter contre le conard de virus. Veuillez les observer s’il vous plaît. 

    C’était tout pour aujourd’hui. Vos commentaires s’il vous plaît. Besoin de conseils pour améliorer le niveau du commentateur. 
    À Jeudi prochain. Et prenez soin de vous. 🤗🤗🤗

    Sous les regards avec Lyriciste Enigmatique

    Sous les regards

    Poème: Sous les regards 
    Sous les regards des hommes et des femmes,

    À omettre les dits des vieux contes et des fables;

    C’est pour le meilleur et pour le pire que respirent 

    Nos cœurs, qui conspirent, l’amour à s’abassourdir 
    Le choix, est délicat, et il n’existe pas de déchoix 

    Et même s’il y en avait ; ce ne serait pas avec toi 

    Tu es douce que les meilleurs goûts que le cerveau reconnaît

    Et  la ruche d’où coule le miel qui ne gorge jamais.
    Sous les regards et les paroles, je t’ai fort aimé

    Sous les yeux devant les bouches, je t’ai encore plus aimé

    Car malgré la durée, je te vois comme le premier jour 

    Et que pour toi, le ciel luit puis fait que ta beauté croît toujours 
    Alors sous les regards des hommes et des femmes

    J’allie les corps et âmes nous étant, face à qui clament 

    Les malheurs, les douleurs qui viennent lourds et tôt meurent

    Face aux bonheurs qui à bonnes heures lancent des clameurs. 
    Écrit ce lundi 02 sept 2019 à 11:56 à Parakou (camp adagbe) par Lyriciste  Enigmatique 

    Le Festippo; un festival à soutenir ?

    Le Festival Panafricain de Poésie (Festippo) a redémarré ses activités pour le compte de l’année 2020 au Bénin

    Festippo (Logo officiel)

    Ce n’est pas pour la première fois. Eh bien, huit (08) ans d’expériences déjà sans échec, que le Centre de la Jeunesse Consciente (CeJeCo) nous fait du spectacle et cette année, elle nous prépare le meilleur. Cette neuvième édition sera meilleure que les précédentes certainement. 

    C’est quoi le Festippo?

    Pour les nuls, explication

    FESTIPPO, c’est le Festival Panafricain de Poésie organisé par le Centre de la Jeunesse Consciente siégant à Natitingou et Dirigée par le Professeur Certifié de lettres Mr Armel VODOUGNON.

    Directeur Artistique du FESTIPPO; Mr Armel VODOUGNON

    «FESTIPPO, c’est toute une nouvelle façon de faire de la poésie. C’est une nouvelle façon de la présenter, de la faire vivre, c’est le seul moyen qui puisse la rendre la valeur qu’elle perd au jour le jour au profit de la télévision et d’Internet.» Confie Lyriciste Enigmatique, l’ambassadeur du Festival

    Victorin M’PO alias Lyriciste Enigmatique, ambassadeur du Festippo, Écrivain poète slameur, Festivalier de la septième édition.

     Aussi, fait-il comprendre que le Festippo est un festival avec lequel, l’Afrique ne peut pas dormir. D’ailleurs, Festippo s’assied sur le Panafricanisme qui est son thème cette nouvelle édition. 

    COMMENT SE DÉROULE LE FESTIPPO ? 

    Festippo 2020 se déroulera en deux catégories (Cadet pour les écoliers, Junior 1 pour les élèves du premier cycle, Junior 2 pour les élèves du second cycle et sénior pour les étudiants) à travers quelques étapes 

    Première étape: Écriture des poèmes selon la thématique donnée “Panafricanisme”

    Cette étape sera suivie d’une délibération des poèmes retenus pour la prochaine étape
    Deuxième étape: Séminaires

    Séance de formation des coachs pour le Festival dans la bibliothèque du Centre de la Jeunesse Consciente (CeJeCo)

     Cette étape prend en compte la formation des festivaliers pour une littérarité de qualité, pour des résultats extraordinaires. C’est dans cette période que les festivaliers réécrivent leurs poèmes, apprennent à les déclamer, à les dramatiser et à les présenter sur scène. 

    Troisième étape:  Diffusion des spectacles et distinction des meilleurs

    Elle se déroule en deux phases :

    – Organisation de la finale devant un grand public pour primer les meilleurs.

    Lauréate du Festippo 2019 (8ème édition) Catégorie Junior à Natitingou

    – Diffusion de tous les spectacles dans les collèges, lycées et lieux publics des villes en vue d’une grande sensibilisation. 

    Lauréate du Festippo 2019 (8ème édition) Catégorie sénior à Natitingou

    Cette année, Festippo se déroulera dans trois villes du Bénin, à savoir, Natitingou, Parakou et Calavi. 

    Les dates des finales sont les suivantes : 

    Parakou: Du vendredi 10 au samedi 11 avril 2020 (Université de Parakou)

    Calavi: Du Vendredi 17 au samedi 18 avril 2020 (Espace Mayton)

    Natitingou : Du vendredi 24 au samedi 25 avril 2020 (Maison TV5)

    NB: A la fin du festival, les 30 meilleurs textes réécrits seront édités et distribués gratuitement dans les établissements scolaires et dans les différents centres de lecture.

    QUELS SONT VOS MOYENS ?


    «Festippo n’a pas de financement».  C’est la parole qui sort de la bouche de tous ses acteurs du Festival Panafricain de Poésie . Pourtant, on en croirait un nid de budgets financiers!

    En réalité, Festippo vit grâce à CeJeCo qui c’est une très grande famille engagée. Quand on parle des jeunes qui paressent, il ne faut oublier de féliciter d’autres jeunes qui s’engagent pour de bonnes causes. Ils sont en bon nombre derrière le Festival et  ce dernier repose sur eux. Ils travaillent main dans la main pour faire de ce festival ce qu’il est. Tout ce que Festippo a pu faire jusqu’à ce jour, c’est le fruit de l’engagement de ses acteurs, des collectes de fonds sans oublier les aides venant de certains partenaires comme Plan Bénin.  Festippo n’a pas de financement en réalité. Et les responsables de cette merveille seront très heureux d’accueillir des aides de tous genres, venant de quelconque personne ou structure. 

    COMMENT PEUT-ON JOINDRE L’ÉQUIPE ? 


    Pour joindre l’équipe du Festippo, il faut juste envoyer un mail en cliquant sur l’e-mail: Cejecomel@yahoo.fr

    Autrement, vous pouvez envoyer un message au Directeur Artistique sur whatsapp via ce numéro : +229 97 87 65 66 

    Les jours passent trop vite


    Poème: Les jours passent trop vite

    Madame mignonne, les jours passent

    Et je regarde ta beauté qui fleurit encore.

    Le temps veut que les jeunes vieillissent;

    Que feras-tu donc pour qu’il ne ride ton corps?

    Il y a tellement d’années qui sont passées,

    Et sur ton corps, se sont tachées

    Les belles parties, de se développer,

    Pour enfin, bien t’envelopper.

    Maintenant que tu es jeune,

    Et qu’avec les bourrés, tu jeûnes,

    Qu’es-tu en train de préparer

    Pour éviter que ton sort fasse marrer!

    As-tu une relation sérieuse?

    Avec un mec dont tu es amoureuse?

    Ou une relation boiteuse,

    Dans laquelle tu es enmerdeuse!

    C’est le moment de réfléchir

    Et d’agir pour ne pas fléchir

    Car aussi vite que le corps change,

    De même, très vite, il se range.

    Écrit ce vendredi 06 septembre 2019 à 08:01 Natitingou (Tchirimina)

    Vivre 

    Poème: Vivre 
    Vivre, c’est vivre

    Vivre, c’est survivre 

    Vivre, c’est se penser libre 

    Libre, sans vivre le libre arbitre 
    La vie est toute telle la vie 

    Où c’est par rapport à des choses qu’on vit 

    Et ce sont toutes ces choses qui nous lient 

    À des personnes, sans boussole de l’avenir
    Vivre, c’est accepter souffrir 

    Souffrir pour trouver 

    L’occasion de prouver 

    Qu’on est à l’image du sachant tout écrire

    Pas que tout écrire 

    C’est le sachant tout dire 

    Le sachant tout et mieux faire

    Celui qu’on appelle Dieu le père

    C’est aussi le sachant ouvrir 

    Car à chaque jour, on vient à découvrir

    Tel qu’il nous aime et cet futur qu’il sème

    Qui ne devrait être qu’éternelle vie en germe
    Vivre, c’est accepter ce qu’on vit 

    Car “vit”, n’est pas que conjugué de qui rit 

    Mais momentanément de qui pleure,

    Pour évacuer le chagrin que porte son cœur 

    En rapport avec les épreuves 

    Qui ont pour but, faire preuve 

    Qu’il est une sagesse dont la conscience s’abreuve

    Pour adverser les impasses qui pleuvent 
    Vivre, c’est vivre un plan 

    Car on peut aussi tout décider 

    Puisque l’homme est le seul sur terre devant,

    Pour réussir sa vie, de méditation, se guider
    Vivre, c’est en réalité, vivre 

    En tenant compte des erreurs des autres 

    Afin d’avoir en compagnie, l’équilibre

    Qui nous mettrait en bon termes avec les nôtres
    Écrit ce mercredi 10 juillet 2019 à parakou par Lyriciste énigmatique.

    La Gloire

    Poème : La gloire 
    La vie est un concept à compréhension individuelle,

    Sur lequel chacun pose ses principes et dessus, marche. 

    Elle est pour la plupart, ce court passage de grande chasse,

    Des beautés de ce monde avant la seconde vie perpétuelle. 
    C’est la gloire, selon bon nombre de ces gens,

    Et pour eux, celle-ci, équivaut à avoir de l’argent.

    La gloire, c’est la renommée dont on veut se vanter,

    Celle que l’on veut, même prêt à tout ensanglanter.
    Mais la gloire, la meilleure,

    Est celle gagnée dignement.

    C’est à dire, se donnant au labeur,

    Pour réussir en un clignement. 

    C’est celle du service payé, reconnu,

    Celle du mode de vie, “vice disparu”. 

    Celle de l’humilité et de la  compréhension,

    De la vie de l’homme pour appréhension. 
    La gloire, n’est pas la semence de la terreur,

    C’est plutôt comme l’honneur d’un éclaireur,

    Selon une oeuvre, d’ordre positif,

    Dans l’intention de l’avoir à l’infinitif.
    La gloire, c’est une joie partagée,

    Dans les cœurs de tous;

    Non pas une paix outragée,

    Venant écraser les secondes douces. 
    Écrit ce jeudi 05 septembre 2019 à 22:18 à Natitingou (Tchirimina)

    On crie

    Poème: On crie

    On n’a rien vu commencer
    Juste des blessures à panser
    Et plein de choses à dépenser
    En faveur de qui pour quoi, à penser.

    On est un groupe de personnes
    Qui se plaint de la marginalisation
    De certains de nous dans l’organisation
    Des affaires nous concernant bien que l’heure sonne.

    Il est le politique qui nous dirige
    De sa politique qui irrigue
    Nos cœurs de peurs et d’incertitudes
    Qui déjà nous faut, traiter nos solitudes.

    On crie parce qu’il fait le sourd
    Puisqu’il a rempli ses poches de sous
    On crie mais il semble nous voir fous
    Et ce qui nous étonne, c’est ce qu’il fout.

    De la merde et que de la merde
    Car aujourd’hui, on ne peut étudier;
    De la merde et de la pure merde
    À cause de lui, des femmes sont répudiées.

    Puisque les situations les poussent
    À tromper souvent leurs époux
    Et c’est ainsi que s’éloigne de plus en plus
    Le sens de société et n’est que superflus.

    On crie mais il nous regarde
    Tel des sans voix, des mutiques
    On crie dans l’idée de le mettre en garde
    Que la vie n’est pas que sophistique,
    Ne s’appuie pas sur une folitique,
    Et qu’à rien ne mène la poly-fric.

    Écrit ce jeudi 11 juillet 2019 à 12:08 à parakou par Lyriciste énigmatique

    Insomnie

    Poème: Insomnie

    Aujourd’hui, dans ma petite chambre,
    Les oreilles posés sur l’oreiller
    C’est l’insomnie qui me chambre
    Pendant que mes yeux ne font que veiller.

    Je ferme les yeux mais rien !
    Puisque je les ferme consciemment
    J’ouvre des rêves, que mes yeux fouillent bien.
    Mais ils se leurrent gaillardement.

    Les souvenirs de nuits hypnotiques
    Des tours d’ennuis chimériques
    Restent planqués sur ma vue
    Qui ne fait pause comme elle l’aurait dû.

    J’ai les yeux en bonne santé
    Pourtant mes nuits les veulent malades
    De ce merdier en ma tête, mécontenté,
    Comment créer des rêves en noyade ?

    L’écran qui souvent est fatiguant
    Donne force à mes yeux tous brillants
    Qui ne se ferment que pour ciller
    Ou accompagner une image à être oubliée.

    Insomnie dans mes yeux face au toit
    C’est ce que j’ai qui me dérange actuellement
    Insomnie dans les yeux à la place de quoi ?
    Un sommeil doux et pleuvant de rêves succulents

    Écrit ce mercredi 10 juillet 2019 à parakou à 00:18 par Lyriciste énigmatique

    Hymne 4: Ephémérités

    Quand je regarde l’éphémérité des choses de ce monde
    Des gagnants et des perdants enregistrés chaque seconde
    Quand j’observe la science qui malgré l’effort est incapable
    D’offrir une petite seconde de plus à quiconque quoique honorable

    Quand je vois que le matériel est devenu chose palpitante
    Et que son novateur en est la dernière chose importante
    Quand je vois que la norme est de pervertir ce qu’était noble
    Et que même les biens matériels sont précieux que les hommes.

    Je me demande si le maître de l’univers n’est pas en colère
    Contre sa propre image posé au bas de l’éclat solaire.
    Je me demande s’il ne regrettait pas de s’être multiplié
    Et pire encore s’il ne songerait à maintenant tout plier.

    Si même, c’était le cas, il aurait bien raison
    Parce que tous ses enfants s’égarent de la maison
    Ils pensent que le monde s’arrête sur la terre mais non
    Il y a une vie qui reste à vivre sous terre et qui dit son nom.

    2e couplet

    Si on a tous la faculté de savoir apprécier son corps
    Et la force de se relever même quand on chute encore
    Si on ne peut que balbutier quand il faut se définir
    On doit se savoir gré de celui qui de tout nous a munit.

    Si on ne peut savoir comment est notre deuxième vie
    Celle qui se cache après la mort venant sans demander l’avis
    Si on sait quand-même en nous qu’est mystère l’existence
    Et qu’un livre existe disant tout, exposant toute la science

    Si on sait qu’on n’est rien noyé dans l’ignorance
    Et qu’on écoute que celui qui sait et oublie celui sans sens
    Il y a un Dieu quand-même qui est; amour et éternité
    Qu’il faut suivre sans détour et avec intégrité.

    Il faut le suivre car il est la vérité et la vie
    Le chemin le plus étroit mais qui mène à l’abri
    Car c’est par son amour qu’il nous a créé
    Alors ne lui faisons pas ce qui l’est exécré

    3e couplet

    Il y a l’enfer et le paradis, il faudra le savoir
    Lequel des deux sera le tien? Frère, commence par voir
    Es-tu partant pour brûler dans des flammes ardentes
    Où à nager dans les airs dans le monde où la faim manque ?

    Il faut savoir que le sort après la mort est éternel
    Et que les flammes de l’enfer ne sont pas des étincelles
    Il faut savoir que l’éternité ce n’est pas dix ans ou dix mille ans
    Plutôt un début perpétuel de la période pour tout le temps.

    Voudrais-tu cent ans sur terre de débauche et de vanités
    D’infinité de géhenne brûlant sans pouvoir un jour, quitter ?
    Ou voudrais-tu cent ans de culture et de semence de bonté
    Et de moissonnage à rallonges et de plaisirs non comptés

    Hymne 5: Bénis-moi

    Seigneur je suis ton fils et il est écrit que tu m’aimes
    Alors, je voulais tu que tournes ton regard vers mes problèmes
    Seigneur, tu as béni Abra qui est devenu Abraham
    Et Jacob en Israel, alors tourne toi vers cette âme !

    Qui te réclame avec ferveur, le cœur et le cerveau en flammes
    Qui te réclame avec hardeur et veux que tu ressentes ses larmes
    Ces larmes qui coulent à l’intérieur, à cause de Satan
    Ces larmes que sont saignements du cœur qui coulent tout le temps.

    Alors écoutes ton fils qui n’attend que bénédictions
    Alors de bonheur, fais lui tendre à l’appétition
    Il sait qu’il n’est pas juste, c’est la force de l’être, qu’il lui manque
    Il sait qu’il ne mérite pas, mais c’est ta grâce qu’il demande.

    Je suis à toi seigneur et ce n’est pas d’aujourd’hui,
    Je suis à toi seigneur de jour comme de nuit
    Je suis à toi seigneur pour ne jamais te fuir
    Alors je te laisserai pas tranquille tant que tu ne change pas ma vie.

    Refrain:
    Bénis-moi aujourd’hui, bénis moi tout à l’heure
    Je ne te lâcherai pas, aujourd’hui je ne vais nulle part
    Bénis-moi aujourd’hui, bénis moi car c’est l’heure
    Je ne te lâcherai pas, et je ne partirai pas.

    Je ne veux être pauvre au risque de voler du pain
    Non plus être riche pour te renier du jour au lendemain
    Oui parce que l’abondance de richesse rend sourd et aveugle
    Et que moi je veux pour toujours être parmi ton bon peuple.

    Parce que rien de ce monde n’est éternellement vivable
    Et que le monde est perverti au point où l’on te dit minable.
    Pendant que la médiocrité est la norme moi je me tire
    Et demande ta faveur, cette force de lion et de tigre.

    Cette force de me faire écouter entendre et comprendre
    Cette force d’exhumer le piège que satan veut me tendre
    Cette force de renvoyer les forces du mal qui me tentent
    Oui ; cette force qui déchargerait le poids qui me tourmente.

    Ce sont ces forces que j’attends dans tes bénédictions
    Et puis cette force d’avoir mon petit pain au quotidien
    Je veux vivre dans la quiétude pour te servir sans affliction
    Ah oui, parce que j’ambitionne le monde des saints.

    Refrain:
    Bénis-moi aujourd’hui, bénis moi tout à l’heure
    Je ne te lâcherai pas, aujourd’hui je ne vais nulle part
    Bénis-moi aujourd’hui, bénis moi car c’est l’heure
    Je ne te lâcherai pas, et je ne partirai pas.

    Hymne 2: Je suis à toi

    1er couplet

    Si je suis d’un brin de sable ou une poussière accélérée
    Et que je ne suis un marchepied mais plutôt une âme levée,
    Si je suis une créature qui règne parmi tant d’autres créées
    Je me dois à un seul être qui n’est que celui qui m’a créé.

    Aucune force n’est en moi qui ne lui soit d’origine
    Car il est la puissance et la faiblesse qui, complices, se combinent
    Qui se partagent en un être et agissent face aux situations
    Peut chaud les âges depuis toutes ces générations.

    Et comme mon corps n’est éternel plutôt tel un éphémère
    Je n’ai de choix que lui dédier ma vie afin qu’elle soit amère
    Au futé et rusé qui veut mon âme en train de fumer
    Dans le feu de l’éternité fait pour toujours le consumer.

    Alors face à toi éternel, je me couche et m’étale
    Et me te rend volontiers attendant juste que tu me parle
    Fais de moi ta volonté, car je n’ai plus à quoi penser
    Que te servir sans compter combien de fois tu m’as hanté.

    Refrain
    Je suis à toi seigneur et pour m’utiliser, c’est l’heure
    Tu es celui qui tue mes peurs, alors je te dois tout mon cœur
    Mon esprit, mon âme, ma connaissance maître de toute science
    Je suis pris de te servir, alors, c’est quand tu veux qu’on commence.

    2e couplet

    Je suis à toi éternel, utilise moi à ta guise
    Je veux être ton bon outil, et n’attends que tu m’aiguise
    Je suis à toi éternel; prends juste et utilise
    Les dons en moi, pour amener tes projets à de bonnes rives.

    Parce que je sais fort parler, ce serait suffisant pour crier
    Dans toutes les villes et villages que c’est très important de prier
    De te louer, de t’adorer, et d’arborer des cœurs pures
    Partageant ta parole, pour que les malades aient cure.

    Toutes les richesses de ce monde ne sont que pure vanités
    Malgré le fait qu’elles s’affichent en d’immenses variétés
    Moi, je reste tout à toi même si je ne suis qu’à tes pieds
    Je ressens de l’équilibre à cœur que nul ne peut me piller.

    Si je suis d’un brin de sable et d’une poussière accélérée
    Ce n’est qu’à mon créateur que je me dois collé et serré
    Si je suis à son image et qu’il me manque d’éternité
    Je la chercherai sur les sentiers minés menant à sa cité.

    Refrain
    Je suis à toi seigneur et pour m’utiliser, c’est l’heure
    Tu es celui qui tue mes peurs, alors je te dois tout mon cœur
    Mon esprit, mon âme, ma connaissance maître de toute science
    Je suis pris de te servir, alors, c’est quand tu veux qu’on commence.

    Hymne 3: Protège-moi

    1er Couplet

    Parce que je vis dans un monde sévère et sans pitié
    Où personne ne veut la paix, où tous nagent dans l’impiété
    Parce que je vis dans un monde où satan a pris règne
    J’implore ta protection, en ces tempêtes qui vont et viennent.

    Parce que tu es le seul à qui je peux faire confiance
    Parce que c’est toi d’ailleurs qui en possède la puissance
    Parce que c’est toi qui peut me protéger par excellence
    Je n’ai de choix que tourner vers ta si douce bienveillance

    Parce que le diable a tendu partout ses filets
    Parce que depuis, le mal et lui ne font que défiler
    Parce que satan pour les vies est devenu tireur d’élite
    Je veux de toi comme armure, face à tout précipice.

    Parce que je n’ai pas fini ma petite mission sur terre
    Et que mieux vaut vivre comme un agneau que vivre comme une panthère
    Parce qu’en toi, je peux marcher sur les scorpions et les vipères
    Parce qu’en toi je me sens tel un fils dans les bras de son père.

    Refrain
    Protège-moi je n’aurai plus rien à te demander
    Guide-moi, et je n’aurai plus de quoi manquer
    Prends-moi et toute mon impuissante vie derrière toi
    Tends moi la main car je n’ai de défense que toi.

    2e couplet :

    Sans toi, je suis comme un sachet exposé au vent
    Et sans toi; que serais-je? C’est ce que je me dis souvent
    Aurais-je même existé? l’idée qui me vient à chaque instant
    Enfin, non! C’est une grâce, pour cela je te consacre tout mon temps

    Tu es l’insaisissable des sujets les plus mystérieux
    Tu es cet énigmatique que je contemple en tous lieux
    Tu es cet inestimable parlant de force et de puissance
    Qui pourrait donc me battre si j’ai à moi toute cette chance

    Oui ! Cette chance de t’avoir à mes entours un peu partout
    De t’avoir comme rempart me protéger des touche-à-tout
    Oui; cette chance de me vanter d’avoir un Dieu irréversible
    Oui; ce Dieu invisible, invincible et incorruptible.

    Seigneur, Dieu tout puissant, je veux que tu me couvre de tes ailes
    Que je sois couverts du sang de Jésus-Christ et du feu éternel
    Que toute arme forgée contre moi soit nulle et sans effet
    Oui seigneur j’ai foi que cette prière est exaucée.

    Refrain
    Protège-moi je n’aurai plus rien à te demander
    Guide-moi, et je n’aurai plus de quoi manquer
    Prends-moi et toute mon impuissante vie derrière toi
    Tends moi la main car je n’ai de défense que toi.

    Hymne 1: Mon Dieu

    1ercouplet

    Quand je pense qu’il y a un Dieu pour les humains
    Qui avec les anges travaillent toujours main dans la main,
    Il me vient des tas de mots et de belles phrases à prononcer
    Mais parfois, je les sens trop insuffisantes bien qu’agencés

    C’est le Dieu de la bonté, et de la beauté absolue
    Que j’ai souvent envie d’écrire, mais à peur de n’être lu,
    Que je déclame quand m’accablent les bonheurs de partout
    Les humeurs les plus belles, puis les miracles, et ce n’est pas tout.

    C’est le Dieu remplit de gloire, que même l’aveugle peut voir
    C’est le Dieu de la victoire, même lorsqu’on a plus d’espoir
    C’est le Dieu qui donne la force à l’être noyé de désespoir
    C’est ce Dieu, qui fait la torche, pour qui marche dans le noir

    C’est lui que je propose à tous mes frère et toutes mes sœurs
    Car il est tellement grandiose qu’on ne peux crier que sa grandeur
    Il est commencement et la fin de toute chose; C’est l’Éternel
    Le pansement à la faim; qui répond à tous les appels.

    Refrain:
    Je vous parle de mon Dieu, le grand Dieu de tous les temps
    L’immensurable, Dieu vivant qui de la terre aux cieux s’étend
    C’est mon Dieu, oui; l’unique Dieu qui fait ma grande joie
    C’est ce Dieu qu’a vu Moïse; c’est à lui que je prête foi.

    2e couplet

    C’est le Dieu d’Abraham, celui qui inspire mes slams
    Celui à qui je dédie mon âme, qui jamais en lui, ne brame
    C’est celui à qui je parle quand les problèmes me font pâle
    Mon épée à double lame, avec qui, jamais je ne banane

    Il a un plan pour moi, et pour toi; oui, j’en suis sûr
    Ne pense pas que j’hallucine, la mort de son fils me rassure
    Qu’il m’aime aussi bien qu’il t’aime, et me prépare un futur
    Ainsi que toi à un seul prix, n’avoir que des cœurs purs.

    Il n’est pas là-bas, non-pas ici, il est simplement partout
    Et il faut savoir que l’avoir en soi est un véritable atout
    Puisqu’il est le guide des guides, celui qui n’a pas de limite
    Et c’est parce qu’en lui est l’abondance que je m’y plais et t’invite

    Viens donc connaître mon Dieu car c’est le miséricordieux
    Loin de celui insidieux, qu’adorent les méchant et odieux
    Viens trouver refuge en ton créateur car tu n’auras pas mieux
    Car que lui, le reste ne pense qu’à te conduire droit au feu.

    Refrain:
    Ainsi, Je vous parle de mon Dieu, le grand Dieu de tous les temps
    L’immensurable, Dieu vivant qui de la terre aux cieux s’étend
    C’est mon Dieu, oui; l’unique Dieu qui fait ma grande joie
    C’est ce Dieu qu’a vu Moïse; c’est à lui que je prête foi.

    Avant de t’en aller

    Poème: Avant de t’en aller

    Ma douce et jolie Linda
    Je te sentirai ici ou là-bas
    Puisque tu m’es restée sympa
    Tout le temps passé lors de nos rencards.

    Avant de t’en aller,
    Laisse-moi te dire mes derniers mots
    Oui ma douce, avant de détaler,
    Écoute mes sentiments coulant à flot.

    Avant de t’en aller, Linda
    Il faut que je te dise que je t’aime;
    Comment je nous veux indemnes
    Face aux difficultés que la distance dressera

    Avant de t’en aller, ma douce
    Comprend que je suis toujours là
    Et que jusqu’au bout, on ira
    Même si c’est traversant la brousse.

    Avant de t’en aller, sache bien
    Que tes lèvres me baisent bien
    Et que de tes môles mains,
    Je ne peux me défaire de ce beau destin.

    Avant de t’en aller, ma belle !
    Attends toi qu’un jour, je vienne
    M’allier à toi pour de vrai
    Au moment où je serai prêt.

    Mais une fois partie,
    Ne m’oublie jamais
    Car peu importe ce qui t’attire,
    Je ferai tout pour que tu n’en manque jamais.

    Je t’aime. Lyriciste énigmatique.

    La vérité

    Poème: La vérité

    C’est la rare des choses
    Qui porte de fausses causes
    Bien que d’ailleurs s’impose
    Pour des problèmes en sous-dose.

    Elle est très importante
    Et son contraire souvent tente
    Les humains face aux problèmes
    De vie que les trépidations malmènent

    La vérité est un force
    Parfois un grande torche
    À charger en nous contre l’ombre;
    Parmi les faussetés à grand nombre

    La vérité, c’est ce que doivent hériter,
    Les enfants et jeunes pour bientôt éviter
    Ce monde qui court à sa perdition
    Et met le sens du mot en contradiction.

    La vérité, est ce mot qui ne doit être qu’oral
    Car longtemps elle s’est criée facilement au vocal
    Car rien n’a jamais été difficile à passer par voie buccale
    Pour s’appeller “mensonge” par son auteur se voulant ducal.

    La vérité doit rester telle
    Le mensonge, à la poubelle
    La vérité doit rester immobile
    Dans nos cœurs foreurs de bile.

    Écrit ce10 juillet 2019 à parakou par Lyriciste énigmatique

    Sans mot

    Poème: Sans mot

    Je suis sans mot
    Si je peux me dire, tel un sot
    Qui n’a ni tard ni tôt
    Compris qu’il n’a plus de mots

    Pour exprimer le son des tambours
    De la peur et du courage
    Qui s’entremêlent au nouveau jour
    Puis de leur clameur qui soulage

    Sans mot pour exprimer
    La douleur des cœurs abîmés
    Des destins croisés et froissés
    Pour des fins froides et angoissées.

    Dire que la vie fait tellement mal
    Pour certains pire que d’autres
    À cause de l’égalité bancale
    Des hommes face au bonnes choses.

    Sans mot pour exprimer la joie
    La joie de tous les jours
    Pour exprimer combien de fois
    La belle vie rend comme un fou.

    À voir les gens sourire aux autres
    Tandis-que certains pour sourire
    Doivent avoir miracle comme hôte
    Car ils n’auraient fait que courir

    Je me retrouve sans mot
    Souplesse de ceux-ci pour cause
    Dont je suis déjà victime
    Dans ce petit chemin de rimes.

    Écrit ce mercredi 07 août 2019 à parakou à 20:12 (Camp Adagbe)

    Poème : Ô petit homme

    Poème: Ô petit homme

    Ô petit homme
    Sans peur de l’avenir
    Bientôt grand homme;
    Ô ! Tant de peur à venir !

    Ô petit homme
    Tu as une vie d’aise
    Que tu te sens balèze
    Oui; tes responsabilité dorment.

    Bientôt elles se réveilleront
    Pendant que tes lubies sommeilleront
    Tu seras celui qui combat
    La vie avec ou sans ton bas.

    Ô petit homme
    Regarde autour de toi
    Les vies aux cheveux pas si noirs
    Traite avec eux et qu’ils t’informent
    Te forment, et te performent
    Pour les épreuves qui te fixeront
    Les années après celles du biberon
    Que tu viendras à peine de laisser aux mômes.

    Écrit ce jeudi 11 juillet 2019 à parakou à 11:24 par Lyriciste énigmatique

    Poème: Vivre

    Poème: Vivre

    Vivre, c’est vivre
    Vivre, c’est survivre
    Vivre, c’est se penser libre
    Libre, sans vivre le libre arbitre

    La vie est toute telle la vie
    Où c’est par rapport à des choses qu’on vit
    Et ce sont toutes ces choses qui nous lient
    À des personnes, sans boussole de l’avenir.

    Vivre, c’est accepter souffrir
    Souffrir pour trouver
    L’occasion de prouver
    Qu’on est à l’image du sachant tout écrire
    Pas que tout écrire
    C’est le sachant tout dire
    Le sachant tout et mieux faire;
    Celui qu’on appelle Dieu le père.
    C’est aussi le sachant ouvrir
    Car à chaque jour, on vient à découvrir
    Tel qu’il nous aime et cet futur qu’il sème
    Qui ne devrait être qu’éternelle vie en germe.

    Vivre, c’est accepter ce qu’on vit
    Car “vit”, n’est pas que conjugué de qui rit
    Mais momentanément de qui pleure,
    Pour évacuer le chagrin que porte son cœur
    En rapport avec les épreuves
    Qui ont pour but, faire preuve
    Qu’il est une sagesse dont la conscience s’abreuve
    Pour adverser les impasses qui pleuvent

    Vivre, c’est vivre un plan
    Car on peut aussi tout décider
    Puisque l’homme est le seul sur terre devant,
    Pour réussir sa vie, de méditation, se guider.

    Vivre, c’est en réalité, vivre
    En tenant compte des erreurs des autres
    Afin d’avoir en compagnie, l’équilibre
    Qui nous mettrait en bon termes avec les nôtres.

    Écrit ce mercredi 10 juillet 2019 à parakou par Lyriciste énigmatique.

    Elle me trompa

    Poème: Elle me trompa

    Je fus un mec très très tolérant
    Toujours à me dire, « prendre mon élan »
    Les brailleurs m’avaient pourtant prévenu
    Mais je n’ai cru et là, la vérité est venue.

    Elle était si innocente
    Belle et jamais insolente
    Mais un jour, un problème entre nous tomba
    Et toute désespérée, ma chérie me trompa

    Elle me trompa sans arrière pensée
    Me trompa sans beaucoup penser
    Sans se demander comment panser
    Les blessures en moi, étanchées.

    J’inventai un courage pour mes yeux
    Qui si faibles, versèrent tant de larmes.
    Son départ qui m’eut laissé choix qu’en Dieu,
    N’attisait en moi que de grandes flammes.

    Je fis donc mourir mes souvenirs,
    Par des livres comiques pleins de délires;
    Qui me rendirent plus que vite le sourire
    Me faisant vivre sacrés de fous rires.

    Écrit ce jeudi 11-10-2018 à 22h30 à parakou Qtier : Albarik’art par Lyriciste énigmatique

    Conte: La naissance polygamie

    Conte: La naissance de la polygamie 

    Il y a très longtemps, les hommes épousaient une seule femme chacun dans le monde entier. Mais, naquit la polygamie à cause d’un guerrier otammari.

    C’était un guerrier très généreux, qui aidait les peuples dans les conflits en se battant. Il n’avait pas de femme dans son propre village. Il voyageait partout dans le monde aux appels des rois et chefs villages pour leur apporter de l’aide.

    Un jour, il fut invité dans un premier village pour calmer une guerre entre deux clans villageois et établir la paix entre ces derniers. Venu, il le fit sans bouger le petit doigt. Contents le chef du clan des vainqueurs lui demanda de dire ce qu’il voulait comme récompense mais le guerrier demanda qu’on lui donnasse une belle jeune fille à marier. On rassembla toutes les jeunes filles qui avaient envie de se faire épouser par un héro pour qu’il fasse le choix. C’est ce qu’il fit tranquillement en choisissant une beauté Otammari. Ce fut sa première femme qu’il amena dans son village.

    Trois mois plus tard, il entendit qu’il y avait conflit terrien entre des peulhs et des bêtammaribê d’un village non loin du sien. Il décida donc d’y aller pour éteindre le feu. Là-bas, il s’allia au peuple otammari pour vaincre les peulhs car ceux-ci n’avaient pas raison. Après avoir instauré le calme entre les deux ethnies avec une signature d’accords, ces bêtammaribê lui demandèrent de passer quelques jours et de goûter à la cuisine de chaque jeune fille qui se présenterait à lui afin de choisir une femme à marier en guise de remerciement pour tout ce qu’il avait fait pour le village. Il voulut refuser mais le chef des bêtammaribê déclara que c’était une injure de refuser le cadeau de tout un peuple une fois qu’on l’a servit. Le guerrier savait bien ce que c’était de refuser une telle proposition. Il dû alors accepter prendre une seconde femme qu’il ramena dans son village.

    Une fois au village, tout le monde fut étonné qu’il  possède deux femmes à lui-seul.  Ainsi, vivant avec ces deux femmes et partageant avec elles le même amour et le même plaisir, régnait chez lui, la paix et le bonheur.  La monogamie l’avait donc abandonné.

    Deux ans plus tard, il participa à une lutte contre l’envahissement des français parmi les peuples baribas. Là-bas, on lui dédia une journée de remerciement, lui donnant un cheval et plusieurs secrets de guérison traditionnelle. Avant de partir de ce milieu, il tomba amoureux d’une jeune fille qui à son tour était impressionné par son originalité, sa capacité à faire face à ses adversaires et s’en tirer indemne des conflits. Elle décida de le suivre et devenir son épouse. Le guerrier la ramena donc dans son village, l’ajouta aux deux autres femmes.  Entre ses amis, il parlait bien de ses femmes, vantait le meilleur qu’il gagnait en la polygamie. Il trouvait qu’avoir plusieurs femmes, était une bénédiction car les tâches domestiques pour elles sont désormais partagées. Il voyait la polygamie comme une formation de coopérative de femmes par un homme.

    À donc vanter sa vie polygame, certains autres villageois essayèrent puis découvrirent que c’était vraiment bon d’être polygame. Témoignages sur témoignage, tous les hommes du villages se virent contaminés par le virus de la polygamie et ainsi de suite dans tout le monde entier. 

    La polygamie il y a donc longtemps, était une bonne chose car les femmes qui vivaient dans ces foyers s’aidaient et ne se disputaient pas. Elles vivaient leur foyer comme elles vivaient en famille, s’entraidant les unes les autres. Les hommes aussi en ce moment, n’avaient pas de préférence parmi leurs femmes. Il n’y avait pas de différence sur elles pour eux et ils trouvaient le même plaisir chez chacune d’elles.

    Écrit par Lyriciste énigmatique en juin 2018 à Natitingou.

    Challenge série: Friday slam

    J’imagine que vous n’avez pas encore écouté les slams déjà publiés du challenge qu’a lance le Lyriciste énigmatique ! Les voici à travers les liens ci-dessous :

    SLAM N°1: Le vrai amour

    SLAM N°2: À ma petite amie

    Abonnez-vous à la chaîne pour voir la nouvelle performance tous les vendredis soirs. J’imagine que vous n’avez pas encore écouté les slams déjà publiés du challenge qu’a lance le Lyriciste énigmatique ! Les voici à travers les liens ci-dessous :

    SLAM N°1: Le vrai amour

    SLAM N°2: À ma petite amie

    Abonnez-vous à la chaîne pour voir la nouvelle performance tous les vendredis soirs.

    PIERRE ET LES ESPRITS DE KOUNANCOGOU

    Pierre se lie à son Dieu

    Il était une fois, un enfant nommé Pierre vivait dans le village de kounancogou. Il aimait entendre parler de Dieu parce que les histoires bibliques l’intéressaient comme les contes que son grand père lui faisaient. Lors d’une évangélisation Pierre avait suivit un film « Yatin » qui l’intéressa beaucoup. À moindre chose, il était tenté de dire Au nom de Jésus Il voulait souvent se mettre dans la peau du pasteur Philippe (Le personnage principal du film)

    En août, tous les enfants de 17 à 19 ans avaient comme coutume, faire une cérémonie dans le village. C’est elle qui permettait à chacun des hommes du village de se sentir mâture et de chercher à se marier. Renoncer à celle-ci, c’était renoncer à la vie.

    Le jour où tous les enfants devaient se rendre au lieu sacré pour les cérémonies, Pierre, se rappelant des enseignements du pasteur Philippe, contre l’idolâtrie refuse de se prosterner devant quoi que ce soit. Il refuse alors catégoriquement de faire les cérémonies. Ses parent voulurent le forcer mais le petit s’enfuit de la maison pour aller rester sur une montagne, se nourrissant de la farine de baobab et de fruits sauvages. Tout le village s’inquiétait pour lui car nul n’avait refusé ces cérémonies auparavant et s’en est tiré vivant. Le père de Pierre se lança alors dans la recherche de son fils avant qu’il ne soit trop tard pour ce dernier mais l’enfant n’était pas retrouvable.

    La nuit où l’enfant fut partit il voulut dormir sur un arbre mais vit qu’il ne serait jamais à l’aise. Il se cacha dans un creux d’une montagne pour dormir. Il ne se sentait pas à l’aise mais il se disait tout bas qu’il devrait vivre libre sans avoir à respecter des ordres sans connaître vraiment où ils appondent.

    Très tard dans la nuit, au moment où les autres enfants étaient au lieu sacré, Pierre dormait profondément. Il gonflait tellement qu’on pouvait penser que c’est un chien qui s’énerve après avoir vu un autre.

    Au lieu sacré, les sacrifices commencèrent et tout se passait dans le sombre. Aucune lampe torche ne devrait être allumée, aucun appareil ne devrait être en train d’enregistrer quoi que ce soit si non, il serait grillé automatiquement par les fétiches. Pierre jugeait tout de mauvais. C’est pour cette raison qu’il dormait sans crainte.

    À deux heures du matin, Pierre entendit un bruit semblable à celui d’un serpent qui siffle. Le bruit commença tout doux mais s’intensifia rapidement dans le sommeil de Pierre qu’il se réveilla.

    Réveillé, il vit que c’était un vieux boa qui l’avait entouré. Il cria fortement mais sentait que sa voix ne portait plus. C’est ainsi qu’il entendit une grosse voix qui lui disait: « Pierre! Tu as choisis de ne pas suivre ce que nous avons imposé à tes ancêtres. Tu as refusé de respecter ce que des centaines de générations ont respecté. »

    Pierre dans sa peur, savait que ce n’était pas un simple boa mais un esprit du village. Il savait que les esprits qui habitent en des animaux ne tuent pas de cette façon. Il répondit alors: « Oui! J’ai refusé de respecter ces pratiques insensées que vous nous imposez sans nous dire l’importance. Êtes vous jamais venus en personne nous dire pourquoi nous devons le faire? Pourquoi nous parler que des conséquences? Je ne suis plus dans votre catégorie c’est pour cela que je me suis éloigné de votre village. »

    L’esprit boa rit d’une grosse voix lui répondit:  » Tu te nourris pourtant des fruits de cette terre. La farine de baobab dont tu te nourris vient de Kounancogou, les raisins et autres sont dans quel village? Même si tu t’en vas à Cotonou, sache que lorsque je dors, tout mon corps couvre l’Afrique parce-que j’ai du sang partout. Tu ne peux échapper à qui tu es. « 

    Pierre répondit pris par une colère: « C’est faux » et s’enfuit laissant derrière lui sa farine de baobab et les autres fruits qu’il avait cueillis dans son village. Il courrait jusqu’au petit matin sans arrêt comme si quelqu’un le poursuivait. Il pensait vraiment s’éloigner de la surface de couverture des esprits de son village.

    Pierre continuait sa course dans les forêts et les champs jusqu’à midi où il avait atteint une montagne très haute. Cette montagne était très jolie et propre. Elle inspirait un repos et une tranquillité absolue. Arrivé près de la montagne, il s’assit sous un arbre le ventre vide. Rien à manger, rien à boire. Il s’assit un instant et commence à réfléchir tout en se posant des questions.

    « Qu’est ce que je fais? Pour qui est ce je le fais? Voici ma situation actuelle. Comment vais-je m’en sortir si je ne même pas qui on appelle Dieu et ne sait non plus comment lui parler directement? Je suis dans un véritable problème. Je ferai mieux de retourner au village. Non! C’est trop tard pour retourner. Je serai couvert de honte et n’aurai pas la paix parce-que tout le monde me prendra pour le mauvais exemple. Je vais donc rester ici, m’adapter à ce que j’ai commencé même ma fin ne sera que mort sur une montagne. »

    C’est alors que Pierre commence à se souvenir du film « Yatin ». Il ne savait pas quelle voie prendre et comment mais il ne voulait pas ce qui se passait dans son village. Il était assis en train de chanter un chant désespéré quand il le sommeil le prit sauvagement. Il s’endormit et dans son sommeil fit un rêve.

    Dans son rêve, Pierre voit une étoile qui brille dans le ciel en pleine journée. Il la suivit puis arriva à un lieu où personne ne vivait. Dans ce lieu, il voit un viel homme assit seul sous un arbre avec une canne le visage ridé, les yeux fatigués les cheveux tous blancs et raffinés et une grosse brosse végétale dans la bouche. Il salue le viel homme qui lui répondit «  Viens petit bonhomme. Viens te reposer près de moi. Tu as effectué un voyage que nul n’a encore fait depuis la création. Viens, j’ai de la paix pour toi contre ceux qui te chassent. » Pierre s’approche du vieillard puis s’assit à côté de lui.

    Le vieillard lui dit alors: Tu sais, tu vis dans un monde où Dieu est comme une réalité fictive or, il est créateur du ciel et de la terre, des humains et des animaux. Nous lui devons tous notre existence et nous ne devons vénérer que lui. Il est le seul et l’unique Dieu. L’Alpha et d’Oméga, le premier et le dernier, le commencement de toute chose. Toi, tu sais bien qu’il existe un Dieu n’est ce pas ?

    Pierre: Oui je le sais mais je ne sais pas comment il peut être loin de nous et vouloir que nous le vénérons. Il est comme les fétiches de mon village qui se cachent dans du sable pour nous demander de les adorer.

    Viel homme : Attention! Dieu n’est pas comme eux. Il nous a bien donné la façon de le vénérer, de l’invoquer quand nous sommes dans les problèmes. Dans ton village, vous faites des sacrifices d’animaux pour demander ce que vous voulez mais avec Dieu, c’est autre chose. Il suffit de lui parler avec sincérité de tout ce dont tu as besoin et d’avoir foie que tu peux l’avoir avec lui.

    Pierre: Êtes-vous sur que si je lui parle de mes problèmes sans le voir il peut m’aider ?

    Viel homme : Sûr et certains. Il faut avoir foi en lui. N’oublie pas qu’il est partout où nous sommes. Il nous entend nous sent, lis dans nos pensées.

    Pierre: Il est certainement fort inh. J’aimerais beaucoup apprendre de lui. Mais je ne sais pas comment.

    Viel homme : Tiens ce livre (tout en le lui tendant). C’est la sainte bible. Tu as toute son histoire dedans. Il est l’heure que je m’en aille.

    Pierre: Où allez-vous ?

    Viel homme : Je m’en vais rendre compte à celui qui m’a envoyé vers toi

    Pierre: Mais, mais…

    À ces mots le vieux disparut comme une fumée et Pierre revit l’étoile qui brillait se déplacer tout en s’enfonçant dans le ciel. Il se réveilla prit de peur et vit dans sa main à sa grande surprise la sainte bible que lui avait donné le Viel homme dans le rêve. Il comprît que ce n’était pas un simple rêve.

    Il voulût ouvrir la bible mais la faim le dérangeait profondément. Il se sentait faible pour lire un livre aussi grand que celui-ci. Il descendit vers la forêt pour chercher des fruits à manger mais ce n’était que des karités qu’il pouvait trouver. Quand il ramasse les karités et les regroupe, il entend la voix de l’esprit boa qui lui dit: « Tu n’as pas le droit de manger quoique ce soit sur ma terre » mais l’enfant lui répondit: « Il n’y a que Dieu créateur du ciel et de la terre qui puisse m’interdire de manger quoique ce soit de sa terre. Toi, tu es un profiteur comme moi. Alors éloigne-toi de moi. »

    L’esprit boa répondît : Je vois que tu as grandit et que je dois te gérer comme un adulte!

    Pierre: Tu ne peux pas me gérer car tu ne m’appartiens pas. Ma vie est à Dieu et en Dieu et je n’ai pas peur de toi. Vas influencer les villageois de Kounancogou.

    À l’instant, un Gorille court vers Pierre qui grimpe dans l’arbre mais le Gorille le suit jusqu’en haut. Il saute et retombe mais le Gorille le poursuit toujours. Il s’arrête et va prend sa bible au niveau des Karités ramassés puis commence à commander:

    « Esprit diabolique de Kounancogou, va loin de moi. Je n’ai plus aucun lien avec toi. Tu as profité de mes ancêtres et de mes parents parce qu’ils avaient les yeux fermés. Moi j’ai les yeux ouverts et je prend autorité sur toi dans le nom de Jésus »

    À ces mots, le Gorille qui s’approchait doucement de Pierre, disparaît. Ça faisait très bizarre pour pierre que de simples paroles arrivent à renvoyer un esprit qui a pu tourmenter des peuples durant des années. Il se dit : Désormais, tu verras qui je suis.

    Il grimpe encore sa montagne avec ses karités, les mange sans les laver après avoir demander leur bénédiction à Dieu.

    Après les avoir mangé, Pierre ouvre enfin le livre qu’il avait en main et commence par lire quand il voit un serpent qui rampait doucement vers lui. L’endroit dans lequel se trouvait l’animal était touffu de feuilles mortes qui avaient la couleur de l’animal mais Dieu ouvrit grandement les yeux de Pierre pour qu’il le vois.

    L’enfant leva alors sa main vers le ciel puis dit : « Esprit diabolique qui me suit, je n’ai aucun contrat avec toi. Je prend autorité sur toi dans le nom de Jésus. Il est écrit dans Luc 10:19  » Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous nuire ». Quand je marche dans la vallée de la mort avec mon Dieu comme épée, je ne crains rien. Tu es vaincu au nom de Jésus »

    Malgré cette prière, le serpent ne disparût pas. Il dût le tuer en l’écrasant la tête avec son talon.

    Ne se sentant pas en sécurité, il décide de demander à Dieu par une prière de le fortifier et de le faire comprendre ces choses qu’il ne pourrait pas comprendre facilement sans l’aide de quelqu’un vu qu’il est seul. Dans sa prière, Il entendit une voix douce et étrange qui lui pénétrait dans les oreilles.

    « Pierre! C’est ton Dieu qui te parle. Je t’ai tout donné. Tu n’as qu’à tout utiliser. Tu peux tout faire si tu crois vraiment en moi. Donne-moi ta confiance. N’aie pas le cœur dur. Tu vaincras tout ennemi avec ta foi car elle est ton arme. Que la paix soit avec toi »

    Pierre fut content d’avoir entendu pour la première fois, une voix qui lui parle sans violence, sans menace. Il s’exclame: « Ça ne pourrait qu’être la voix de Dieu. Où Satan pourrait trouver une si belle et douce voix? Il va rêver et crever avec moi. »

    À vingt heures, pendant que Pierre dormait, les enfants de son village pratiquaient l’idolâtrie qui leur est imposée. Le père de Pierre s’en va consulter chez un voyant du village pour voir si son fils était encore en vie et ce dernier lui confirma que l’enfant est bien portant et que rien ne pourrait l’arrivée car une grosse main est sur lui. Le père de Pierre voulait en savoir plus mais le voyant ne pouvait dire que ça. Il se retourna alors chez lui et dit à sa femme et à la famille restante que Pierre était toujours en vie. Toute la famille était contente mais restait a savoir s’il vivrait jusqu’après les cérémonies.

    À 23 heures, une chaleur réveilla Pierre mais quand il se réveilla, il vit que c’était du feu allumé sur des pierres. Pierre s’étonna: « Comment se fait il que la combustion soit vive sur des pierres sans combustible ni comburant!  »

    Il prit sa bible et pria encore mais entendit la voix de Dieu qui lui dit que ce feu venait de lui. Que l’ennemi avait prépare un coup contre lui dont l’esquive serait bonne grâce au feu. Il fit donc des louanges à Dieu et chanta accompagnant ses chants de prières quand soudain, il vit devant lui un Lion.

    Le lion avait l’air affamé les regards très attentionnés. Regardant dans le feu Pierre vit un long fer pointu qui chauffait grandement. Il s’aidait sa bible et se lança dans les prières. Il invoqua le nom de Jésus-Christ à maintes reprises. Demanda de lui accorder la force de Samson pour vaincre le lion. À cette prière, il entendit encore la voix douce qui lui disait : « Tourne autour du feu avec le lion. Il te suivra. Prend doucement le fer qui est dans le feu et brûle le violemment avec.

    Pierre fit exactement comme lui dit son Seigneur en frappant de feu à maintes fois le visage du lion qui a peur de traverser le feu. En faisant cela, Pierre disait: » Tu es vaincu au non de Jésus-Christ de Nazareth « . Avec ces coups de feu et de prières, le lion fut vaincu et l’enfant s’endormit.

    Le lendemain matin au réveil, Pierre tout affamé devrait se chercher à manger quand il vit un lièvre se cacher dans les herbes. Il suivit tranquillement le lièvre mais à sa grande surprise, s’y cachait un lézard qui le fouetta de sa longue queue et le blessa.

    À suivre.

    Je les aime

    Aimez vos parents, appréciez ce qu’ils font pour vous de peu ou de trop car tout va de votre bien.

    Univers poétique et Slamosophique

    Poème: Je les aime

    Je souffle sur des amours
    Dont souffrent mes maux sans rebours.
    De grands amours dans ma vie,
    Et gland de renier leurs bien à vie.

    Mon père et ma mère
    Comme le fleuve et la mer
    De complètent et me rendent fière;
    Pour cela, toujours je le réitère.

    Mon père est comme un ange
    Pris par le boulot mais disponible pour moi
    Ses décisions pour moi sont celles qui m’arrangent,
    Même si parfois, elles sont durs pour moi.

    Maman est une autre angesse
    Son amour se montre déjà par ses gestes
    Et souvent elle me décline sa sagesse
    Pour que vois la vie et sa délicatesse.

    Je les aime, ils veulent tous mon bien
    Et avec eux déjà je n’ai besoin de rien.
    Si je travaillais dur, ce serait pour leur cause
    Et si je crie à travers ces murs,
    C’est pour leur dire beau de…

    Voir l’article original 36 mots de plus

    J’attendais

    Poème: J’attendais

    Là-bas tout près du baobab
    Je t’attendais les doigts sur la barbe
    Pour encore profiter de ton sourire
    Afin que mes rêves me fassent bouillir

    Là-bas dans le cercle des mômes
    J’avais toujours le regard vers le dôme
    À attendre que tu apparaisse dans ma nuit
    Afin que je me défasse de l’ennui
    Là-bas sur l’autre bout du monde
    Je te voyais telle un grosse bombe
    Qui était faite pour m’attirer de son bruit
    Mais que les mauvaises idées ont détruit.
    Là-bas sur l’autre rive du bonheur
    Tu étais assise les idées toutes ailleurs
    Mais on pouvait te sentir en pleins rêves
    Telle une sirène, te lubrifiant les lèvres.
    Là-bas sur le fleuve de déception,
    Je voyais tes larmes en forte éjection
    Le bonheur fit d’elle victime de guerre
    Et elle la sera et ne lui échappera guère.

    Là-bas dans le monde des amoureux
    J’attendais t’y rencontrer tout joyeux
    Mais franchement je ne t’y ai jamais vu
    Puisque tu m’y avais également tant attendu.

    Jeudi 11-10-2018 21h18

    NI L’ARGENT, NI LA TAILLE

    Univers poétique et Slamosophique

    Histoire : Ni l’argent, ni la taille ne crée l’amour

    Il était une fois, un homme de 25 ans à haute taille. Un homme tellement élancé qu’on pouvait le mesurer à deux mètres (2m). Cette taille était telle, malgré qu’il était courbé. Son jeu préféré était le basket-ball. Il l’a joué sans se gêner depuis l’âge de 16 ans quand il avait une taille d’un mètre soixante-seize (1,76m). Dans le même quartier, se trouvait également un nain qui mesurait un mètre treize (1,13m) Ils étaient amis avec un autre homme de taille moyenne dont un mètre soixante-dix-sept (1,77). Les trois amis s’endimanchaient souvent pour aller près du marché pour baratiner les filles. C’était la jeunesse de leur temps; aller acheter du vin de mil que vendent les jeunes filles et essayer de les affrioler afin de leur faire la cour à la suite.

    Les trois amis un beau jour, allèrent…

    Voir l’article original 943 mots de plus

    Poème: La vie; le temps 

    Univers poétique et Slamosophique


    Aujourd’hui j’ai peu de temps

    Temps de dire qu’il est temps.
    Le temps n’attend ce que les gens lui tendent
    Et d’hier à l’instant, déjà un temps s’étend.

    Tant de choses à dire à ma famille
    Temps de dire mes mots à ma copine.
    Depuis longtemps je prenais mon temps
    En chosifiant les temps mais étant distant,
    De temps en temps crie qu’elle me manque.

    La mélodie mon passe temps
    Me fait penser « jusqu’à quand » aurai-je le temps
    De dire oui; je gère mon temps.
    Et pendant que je prend mon temps
    À parler du temps, je perd mon temps.

    Autant on croit au temps
    Autant on perd le temps
    Autant on parle de temps
    Autant on se laisse au temps

    Le temps n’a pas de prix
    Mais les prix soumis au temps
    Les prix soumis au temps
    Mais le temps n’a pas de prix.

    Le temps peut être l’argent

    Voir l’article original 77 mots de plus

    Histoire: Le singe et l’homme 


    Histoire: L’homme et le singe
    Il était une fois, le singe et l’homme vivaient ensemble. Ils faisaient tout ensemble et ne se quittaient pas jusqu’à un jour où l’homme avant de sortir, dit à son frère le singe de bien garder les bananes qu’ils avaient cherché dans la brousse afin qu’ils les mangent à son retour. Le singe mangea toutes les bananes puis jetta toutes les peaux en brousse.  Ce jour, l’homme revint trop tard à maison, se déshabilla puis demanda au singe d’amener les bananes mais le singe lui dit que les bananes avaient commencé par pourrir et qu’il les avait jeté dans la fosse des toilettes. L’homme patienta puis attendit que les autres bananes de la forêt commencent par mûrir pour les cueillir mais le jour qu’il avait prévu aller les cueillir, il ne vit plus rien. Le singe les avait déjà cueilli pour les cacher en brousse afin de souvent aller manger là-bas. L’homme guêta encore d’autres bananes de la forêt puis dit au singe de les surveiller à sa place car il sortait encore pour trois jours d’absence à la maison. Le singe cueillit les bananes et les mangea encore sans l’homme.

    Le troisième jour à suivre, l’homme revint demander au singe s’il avait pu gérer l’affaire des bananes mais le singe lui répliqua qu’on l’avait dévancé mais qu’il ne savait qui c’était. L’homme se dit un instant  » Pourquoi à chaque fois que le singe est au courant des affaire de bananes, tout tombe à l’eau ? Il doit être malchanceux. Je vais essayer moi-même sans lui tenir informé. » C’est ainsi qu’il trouva encore des bananes, qu’il cueillit et qu’il cacha dans la forêt. Le troisième jour, il vint voir que toutes les bananes étaient mûres et prêtes à être mangées. Il les ramena donc à la maison, partagea avec le singe. Ils mangèrent bien mais le singe se disait tout bas « Où les a-t-il trouvé? On ne devait pas manger tout cela à deux ! Tout ceci devait entrer dans mon ventre a moi seul. En tous cas, c’est la dernière fois » 

    Deux semaines plus tard, L’homme trouva encore des bananes qu’il ramena à la maison décidant de les laisser mûrir pour bien les déguster. Il dit au singe: Je vais sortir mais je pense revenir dans trois jours. Il faut que tu surveillés les bananes. Le troisième jours elles seront prêtes et nous allons les manger comme d’habitude. OK  »  Le singe répondit « D’accord » . L’homme partit ce soir, passa la nuit chez dehors puis revint le lendemain au moment où le singe mangeait les bananes fans la chambre. L’homme boucla la porte de sortie, prit une palette, saisit le singe, le dressa de force sur une table et le fessa  violemment. Après l’avoir fessé, il lui dit qu’il ne voudrait plus jamais le voir dans sa maison. Qu’il avait le comportement d’un animal et d’un voleur. Il lui dit en même temps que sa place se trouvait dans la jungle.

    Le singe tout fâché, prit le reste des bananes et s’enfuit dans la forêt, commença par dormir sur les arbres, se nourrissant de fruits. Pendant des mois, ne trouvant pas de lame ni de quoi se coiffer, le singe commença par pousser sur son corps des poils comme les autres animaux et à force de sauter des arbres au sol, perdit sa taille. Dans l’habitude d’être assis sur l’arbre courbé en train de manger des fruits, il ne pu plus se redresser. Il devint alors un animal sauvage. Les coups de fesse qu’il avait reçu de l’homme laissèrent des séquelles sur ses fesses. C’est ce qui fait qu’on a tendance à croire que le singe a deux anus.
    Écrit ce Mercredi 15 août 2018 à 15h 40 à Parakou par Lyriciste énigmatique

    NI L’ARGENT, NI LA TAILLE

    Histoire : Ni l’argent, ni la taille ne crée l’amour 

    Il était une fois, un homme de 25 ans à haute taille. Un homme tellement élancé qu’on pouvait le mesurer à deux mètres (2m). Cette taille était telle, malgré qu’il était courbé. Son jeu préféré était le basket-ball. Il l’a joué sans se gêner depuis l’âge de 16 ans quand il avait une taille d’un mètre soixante-seize (1,76m). Dans le même quartier, se trouvait également un nain qui mesurait un mètre treize (1,13m) Ils étaient amis avec un autre homme de taille moyenne dont un mètre soixante-dix-sept (1,77). Les trois amis s’endimanchaient souvent pour aller près du marché pour baratiner les filles. C’était la jeunesse de leur temps; aller acheter du vin de mil que vendent les jeunes filles et essayer de les affrioler afin de leur faire la cour à la suite.

    Les trois amis un beau jour, allèrent s’acheter de nouveaux vêtements chacun. Ils avaient fais de bons choix et se sentaient très élégants dans ces derniers. « Demain c’est marché de couleurs, on va encore tuer. Je vais vous battre » s’écria L’homme à la taille moyenne. Les autres lui rappelèrent qu’il n’était pas le seul qui s’était refait en nippes et ils se lancèrent des défis. Ils décidèrent de venir chacun comme inconnu par l’autre en ce jour pour draguer les filles.

    Le lendemain au marché, voici l’homme à la taille moyenne qui vint s’asseoir dans le cabaret d’une charmante demoiselle, salua tout le monde et se fit gouter la boisson. Quand il goûta à la boisson, pour montrer qu’il est munificent, il demande à la vendeuse de servir à toute personne se trouvant dans le cabaret. Au moment où  tout le monde reçut sa part de boisson, l’homme de grande taille entra et s’assit, salua tout le monde et se fit goûter la boisson. Après avoir goûté, il demanda le prix de sa jarre de boisson. Celle-ci coupa un gros prix mais l’homme acheta toute la jarre pour la servir à tout le monde. Quand les gens furent servis, le nain de leur groupe entra les lunettes fumés le regard nerveux, salua tout le monde mais on lui dit que le cabaret était dans les mains de l’homme à la taille de tige. Il s’assit puis consomma la boisson achetée par son adversaire. L’homme à la taille moyenne décida de causer avec la jeune fille mais elle ne fut intéressée, le second à arriver aussi n’intéressait pas la vendeuse. Il n’y a que le nain qui intéressait la jeune fille. Le nain de la clique baratina la jeune fille qui n’hésita à l’accepter comme petit ami.

    Les deux autres poursuivirent leurs conquête dans un autre Cabaret dans lequel, c’est l’homme à la taille moyenne qui entre encore en première position. « Bonjour ici jeune fille! Puis-je m’asseoir ? » La fille lui répondit « Faites moi ce plaisir de vous asseoir pour goûter à mon vin de mil. Il vous plaira certainement »

    Le jeune homme s’assit, fut goûté et demanda encore de servir à tous ceux qui étaient dans le Cabaret. La jeune fille le fit contente d’avoir trouvé un client munificent. L’homme à la taille de tige entra encore quand tout le monde fut servit et demanda le prix de toute la jarre après avoir goûté le vin. Elle lui donna un prix modeste car elle l’était vraiment. L’homme de grande taille acheta encore la jarre et tous ceux qui étaient dans le cabaret burent. Au moment de discuter, elle dit clairement qu’elle kiffait les deux jeunes mais qu’elle préférait l’homme à la grande taille pas parce qu’il exhibait son argent mais parce qu’elle l’avait apprécié tel qu’il est. L’homme de taille trouva enfin sa petite amie. Le troisième homme qui est celui de taille moyenne, continua tout seul, plusieurs débâcles en chemin, avant de se trouver très tard une petite amie au moment où son argent était déjà fini. Chacun des trois passa sa journée à sa guise avec sa petite amie et ils se retrouvèrent le lendemain pour pinailler.

    Assis sous le baobab de la maison du nain de leur clique, la palabre commence:

    L’homme élancé: Hum les amis! Hier j’ai versé mon argent sur un tas d’ordures inh !

    Le Nain : Haha. C’est toi qui a voulu ! Moi, je n’ai eu besoin de rien pour avoir ma go. Il a juste suffit que je vienne tout frais et simple pour chopper la belle meuf du coin.

    L’homme moyen : Moi, j’ai erré dans tout le marché et j’ai pris une bonne douche de la part de ces foutues jeunes vendeuses. Elles m’ont zappé une à une et je me suis retrouvé finalement avec une qui ne m’a pas du tout plu.

    Le Nain: Hahaha. Ohh pathétique. Où était passée ta taille pour influencer les filles ton argent et autres, tu apprendras de là que c’est le cœur qui choisit et non l’argent non plus la taille.

    L’homme élancé: Hum en tous cas, je ne gaspillerai plus un seul centime pour vouloir plaire à qui que ce soit comme fille. Il faut qu’on me préfère tel que je suis. Je n’ai pas acheté ma taille auprès de Dieu et qu’est-ce qui prouve que je ne devait pas la prendre en bien puisque peu de personnes l’ont.

    Le Nain: Tu as raison. Nous ne devons voir nos différence par rapport aux autres comme défauts mais plutôt nous plaire dans ces différences car elles font nos identités. Avec ta taille, tu pouvait faire le basket-ball et personne ne pourrait t’égaler.

    L’homme élancé: Tu as raison. Et toi, tu peux aussi faire des trucs incroyables. Je ne sais pas. Comme par exemple la comédie. La plus tard des nains savent faire de la comédie et plus ta taille fait marrer, plus on a envie de t’entendre animer.

    L’homme moyen: Et moi alors ? Qu’est ce que je peux faire de spécial ?

    Le nain: Rien de spécial. Tu es bon à rien car il y a assez de gens comme toi partout dans le monde. Hihihihi!

    L’homme élancé: Non il rigole. Il te faut être très spécial dans un domaine dans lequel peu excellent. Les Mathématiques par exemple, en fabriquant du jamais vu peut-être !

    C’est ainsi que les amis se comprirent et se respectèrent et leur amitié fut une bonne.

    LEÇON À TIRER

    L’argent ne crée par l’amour et la taille ne fait pas l’homme. Chacun de nous a un don. Il faut juste chercher à connaître, à le travailler et le développer.

    Karim le Mendiant

    Histoire: Un Métier

    Il y a peu longtemps, à Natitingou, une ville du Nord-Bénin, se trouvait grand nombre d’ethnies qui vivaient comme dans une famille. Karim un enfant de 06 ans en classe de CP au cours primaire est confronté à l’expérience après chaque leçon de sa maîtresse mais très tôt, tombera sur une leçon qui le liera à son métier.

    Lisez la suite en bas 👇👇et n’oubliez pas de vous abonner au blog pour en lire plus d’histoires

    Un jour, en classe, sa maîtresse faisait un cours d’ Éducation Sociale sur la solidarité et l’entraide. La leçon était qu’on devrait donner à celui qui nous demande sans se détourner de celui qui veut emprunter. Elle leur ajouta que c’est une façon de vivre en société.

    Quand Karim revint à la maison, il mangea son repas et comme d’habitude n’était pas rassasié. Il lui fallait demander qu’on lui en ajoute mais l’enfant préfère aller demander à manger loin de la maison pour tester la leçon de sa maîtresse. Il voulait voir si réellement les gens allaient lui donner à manger. Pour aller, Karim porte des tapettes trouées, une chemise déchirée, une culotte usée ramassé sur un tas d’ordures. Il voulait jouer à l’enfant abandonné.

    Partis, Il entra dans une maison très jolie, frappa et on l’ouvrit le portail. C’est une domestique qui lui ouvrit le portail tout en lui demandant ce qu’il voulait. Celui-ci répondit qu’il voulait demander à manger car il avait faim. Elle le renvoya violemment quand la maîtresse de la maison demanda ce qui se passait. Elle lui fit le « reported speech » puis cette dame ordonna qu’on fasse entrer l’enfant. Quand l’enfant entra, il salua poliment la dame qui lui demanda ce qu’il voulait et le petit garçon répéta qu’il demandait à manger. La dame ordonna qu’on lui donne suffisamment de nourriture et de jus de fruit pour qu’il mange.

    Après avoir mangé, Karim prend son chemin pour aller s’apprêter pour l’école tout joyeux. Il avait apprécié la cuisine qui avait été faite ailleurs que chez lui. Dans sa tête, il compte y revenir tous les jours. Plusieurs jours passèrent, Karim ne mangeait plus à la maison. Il ne faisait que manger dehors quand un jour une idée lui vint à l’esprit: « Pourquoi ne pas laisser l’école pour souvent aller manger quand je veux et où je veux ? De toutes façons, on m’en donnera toujours tant que je demande. Voilà que je n’ai pas honte de demander. « 

    C’est ainsi que l’enfant abandonne l’école peu à peu. Ses parents le découvrirent, le frappèrent croyant pouvoir y changer quelque chose mais c’était trop tard. L’enfant avait posé une pierre dans son cœur. Son métier lui plaisait tellement qu’il ne voulait plus rien. Il était encore mineur et ses pensées ne l’amenaient pas au futur. Il ne rêvait pas gros non plus. Comme manger était le grand besoin de l’homme, il ne pensait qu’à sa pour son futur et les bons repas pour lui, se trouvaient dans la mendicité.

    Karim se fit ami des mendiants de la ville et les accompagnaient dans la quête de l’argent. Il acheta des habits déchirés, ramassa d’autres usés et jetés sur des tas d’ordures pour avoir l’image d’un vrai mendiant. Il voulait coûte que coûte prouver à ses victimes qu’il était vraiment souffrant d’une pauvreté absolue. Il réussissait bien son déguisement.

    Au fil du temps, Karim mendiait en grandissant et sa situation devenait difficile. Il n’avait pas fini l’école, donc ne pouvait rien faire d’intellectuel pouvant lui faire un rendement capable de l’aider à subvenir à ses besoins. Il ne savait que mendier. Les gens le connaissaient en tant que mendiant depuis qu’il était petit et certains se murmuraient que s’il avait fais des économies au moment où plusieurs personnes lui donnaient de l’argent, qu’il aurait pu se construire une maison. D’autres déclaraient qu’il avait des mains et des pieds pouvant lui permettre de travailler et gagner de l’argent. Tous ces gens qui pensaient de la sorte avaient décidé de ne rien lui donner. Ils ne donnaient qu’aux aveugles. Quand Karim comprit que seuls les aveugles avaient la chance d’avoir de l’aide, il banda un de ses yeux et sa situation s’améliora. Les gens lui donnèrent plus d’argent qu’il en recevait depuis qu’il avait grandit. Il décida de bander ses yeux et sa tête pour améliorer sa clientèle et tout marcha à merveille. Il devint un grand mendiant qui se plaisait dans son travail.

    À 32 ans, Karim vit qu’il avait l’âge de se marier et que ses camarades de classe lorsqu’il était élève, sont déjà mariés. C’est ainsi qu’il décida d’entreprendre avec une aide européenne qu’il avait eu avec une Niçoise. Lorsque la Niçoise lui envoyait de l’argent, il aidait aussi les autres mendiants, utilisait leurs identités pour demander de l’aide pour eux sur internet. Et comme ça, ce fut une forme moderne de mendier. Il créa un site où les gens passaient participer à des cagnottes pour aider des handicapés et autres inaptes et mendiants. Karim se maria plus tard avec une fille de son milieu du nom de Samirath. Il vivent heureux jusqu’à nos jours et Karim est content de son travail malgré qu’il ne lui apporte pas de l’argent à la sueur du front. Il se dit que nous vivons du socialisme et tant qu’il y a des gens qui ont des biens innombrables, il faut leur aider à les nombrer en les diminuant.

    Écrit par Lyriciste énigmatique à Parakou (Albarika)

    Sans titre (Veuillez proposer)

    Poème: (sans titre)

    Souvent les pensées me grimpent dans la tête
    Mais il n’y a qu’une image pour faire fuir la peste
    C’est son image; une image bien taillée
    L’image qui fait apparaître de belles idées.

    Au moment où je m’ennuie,
    Il suffit de prendre mon téléphone
    Et quand je perd le sourire,
    D’elle ma peine vit une hypnose.

    Elle vient souvent au bon moment
    Dans mes bras me traiter mollement
    Et sous son emprise, follement,
    De la planète, on fait isolement.

    Elle est le prix de mes efforts
    Celle pour qui j’ai toujours tort
    Celle pour qui je cogne très fort
    À la porte bénédiction de monsieur Love

    Lui dire que je l’aime,
    Je le sens beaucoup familier.
    Elle a un regard que j’aime
    Et je n’oublie de le souligner.

    Face aux menaces
    Elle m’est un bouclier
    Et pour l’avoir éternellement en ma face,
    Je travaille à ce qu’elle ne puisse m’oublier

    J’en viens parfois à la jalousie
    À chaque fois que son IPhone sonne
    Mais contre ce mal, l’anesthésie,
    C’est <<Mieux que toi, il n’y a personne>>

    Je l’aime c’est vrai on ne peut dire autrement
    Et si c’était l’occasion de le lui dire, je le ferai posément
    Le sentiment est né c’est vrai il y a très longtemps
    Mais à chaque fois, j’envie revivre ces beaux moments.

    PS: Proposez-moi un titre au poème s’il vous plaît

    Écrit le 23-05-2018 à 15h27 à Natitingou par Lyriciste énigmatique.

    Je les aime

    Poème: Je les aime

    Je souffle sur des amours
    Dont souffrent mes maux sans rebours.
    De grands amours dans ma vie,
    Et gland de renier leurs bien à vie.

    Mon père et ma mère
    Comme le fleuve et la mer
    De complètent et me rendent fière;
    Pour cela, toujours je le réitère.

    Mon père est comme un ange
    Pris par le boulot mais disponible pour moi
    Ses décisions pour moi sont celles qui m’arrangent,
    Même si parfois, elles sont durs pour moi.

    Maman est une autre angesse
    Son amour se montre déjà par ses gestes
    Et souvent elle me décline sa sagesse
    Pour que vois la vie et sa délicatesse.

    Je les aime, ils veulent tous mon bien
    Et avec eux déjà je n’ai besoin de rien.
    Si je travaillais dur, ce serait pour leur cause
    Et si je crie à travers ces murs,
    C’est pour leur dire beau de choses.

    Que le monde sache que je les aime
    Et que tous parents pour leurs fils fasse de même.

    Je vous aime très chers parents …………. Et …………

    11-06-2018 à 10h47min à Natitingou par Lyriciste énigmatique

    Africa

    Poème: Africa

    Je me prononce terre mère
    Toi qui est vue comme chimère
    Toi qui toujours persévère
    Malgré tes fils sévères.

    J’ai lu dans ton « A »
    « L’Amour pour ton peuple;
    Et tes fils ont cet art
    D’écrire pour te faire des meubles

    J’ai vu dans ton « f »
    La « force » de ton peuple
    Peuple qui souvent crèche
    Dans l’armoire de tes meubles.

    J’ai su par ton « r »
    Que « rien » ne t’es impossible
    Que l’on ne partage ta terre
    Puisqu’elle est indestructible.

    J’ai cru qu’en ton « i »
    De tout, on sortirait « indemne »
    Mais dommage! En treillis,
    Tes fils ont perdu l’épiderme.

    J’ai reconnu par ton « c »
    Que tu es symbole du « courage »
    Et quand je lis tout le passé,
    C’est ton nom qui me soulage.

    J’ai donc conclu par ton « a »
    Que tu nous a laissé l »art »
    Pas pour en être vantards
    Mais pour nous servir de radar
    À nos futures générations
    Peu importe le retard
    À réfléchir sur la question
    Des rapprochements du clochard.

    Inspiré par le slam #Africa de Huguette Izobimpa ce 02 juillet 2018 à 19h 05 minutes.

    Je sors

    Poème: Je sors

    Je m’ennuie dans ta maison
    Il faut bien que je te quitte
    Et si tu crois que je n’ai plus la raison
    N’oublie pas que Dieu me guide

    Je te quitte et je sors
    Et n’imagine pas mon sors
    Car j’ai employé trop d’efforts
    Mais là, je crois que j’ai eu tort

    Je sors de la maison
    De ceux qui voient et se taisent
    Droite devrait être notre liaison
    Tel le tenon et la mortaise

    Poète engagé
    Et dans ma lutte je ressors
    Ce dont souffre ma société
    Et c’est ainsi que je le ressors.

    Je sors parce-que je fuis le cercle de corruption
    Je sors de mon silence
    Et fais de ma plume une croix d’interruption
    Je sors et fais de ma plume une arme de défense
    Je sors des réseaux noirs et crée la luminescence.

    📷 #Myname_le_Slamaster
    Écrit ce 12 juin 2018 à 10h 08 minutes par Lyriciste énigmatique à Natitingou

    Un Poète engagé: Lyricomane

    Bonjour la famille. Je vous présente un brod’art du nom de Lyricomane Poète Slameur. Ce poète engagé de la RDC a mal à voir les problèmes dans lesquels se trouve son pays. C’est alors qu’il se lance dans la construction d’une nouvelle RDC par son livre.
    Prix: 5000F
    Lisez👇👇

    *Littérature. Baptême du livre : « Mon pays va à vau-l’eau » de LYRICOMANE NGOBANI.*

    Le livre « Mon pays va à vau-l’eau » du poète-slameur Lyricomane Ngobani, a été porté sur les fonts baptismaux hier vendredi 29 juin à la bibliothèque urbaine de Kinshasa, dans la commune de Limete.

    Dans ce livre, l’auteur tente à la fois de peindre et décrier ‘‘les maux’’ observés au sein de sa société (la République Démocratique du Congo).

    En effet, caractérisé par le véritable franc-parler, il s’adresse de manière très directe aux politiques qui d’après lui, seraient à la base de toute la situation qui ne favorise surtout pas le développement, mieux, l’émergence du pays. « Mon livre, c’est juste les informations par rapport à la situation politique (…) », a-t-il dit.

    Dans ses poèmes, le poète adopte un style étroitement lié à sa pratique du slam, en essayant de donner de la musicalité aux phrases, afin de directement transmettre le message puisé de l’observation des faits sociaux. D’ailleurs, d’aucuns apprécient et qualifient de journalistique le style.

    C’est aussi dire, à travers cette publication, l’écrivain voudrait simplement ramener ses contemporains, les jeunes singulièrement, à un niveau élevé de prise de conscience face notamment aux divers problèmes qui rongent la vie nationale, dont la perspective est d’inviter tous à être les vrais acteurs du changement.

    « Ce qui me préoccupe, c’est d’abord résoudre les problèmes de ma société », a expliqué ce jeune poète qui aujourd’hui, mérite de se faire également compter parmi les écrivains de la République Démocratique du Congo.

    Ce livre d’environ vingt quatre poèmes et quarante sept pages est publié aux éditions Feu Torrent.

    *Journaliste*
    Fabrice Lukamba

    Poème: Chant du crépuscule

    Poème: Chant du crépuscule

    S’il est des sentiments mortels
    Et d’autres gentiment bordels,
    Fais de moi le meilleur du monde
    Car par ici, mon cœur tombe

    S’il est des amours vrais
    Que tu vises de loin ou de près
    Fais de moi la meilleure bombe
    Car par ici, mon cœur inonde

    S’il est des grands amours
    Lourds mesurés par des tonnes
    Fais de moi la plus grande tour
    Pour que jamais sa grandeur ne t’étonne.

    Refrain

    Comme le toit pour l’homme
    Comme les poils pour l’animal
    Fais de moi ton principal
    Puisque je rêve loin avec ton nom

    Écrit ce 03 juillet 2018 à 18h 27 min par Lyriciste Énigmatique à Natitingou.
    Inspiré par Victor Hugo.

    Vagabond

    Poème: Je suis un vagabond

    Je suis un vagabond
    En chemin, je vague par bonds
    Pour finir ce trajet éternel
    Mais très lent , besoin des ailes.

    Je suis un vagabond
    Tous les jours en découverte
    Mon chemin est trop long
    Mais j’ai une igname et une allumette

    Je suis un vagabond
    Qui traverse les villages
    Je cherche à devenir sage
    Et avoir des bras longs.

    Je suis un vagabond
    Mes bagages ne sont que dons
    Et je reviens en wagon
    De connaissance qui m’inondent.

    Je suis un vagabond
    Qui tisse des liens un peu partout
    Et en cela, ce qui est bon,
    C’est que j’ai une idée sur tout.

    Je suis un vagabond
    Pas comme les autres, avec un but
    Je ne veux que ce qui est bon;
    Je n’ai pas les idées d’une pute.

    Je suis un vagabond
    Et partout, j’évite les disputes
    Mes amitiés se catapultent
    Et je ne peux évaluer le nombre.

    Je suis un vagabond
    Quand on se retrouve entre vagabonds
    Avec des amis vagabonds
    Je vois que mon choix, il est bon.

    Écrit ce 12 juin 2018 à 10h 15 min à Natitingou par Lyriciste énigmatique

    Genèse

    Poème: Genèse

    Quand le soleil fit son premier sourire,
    La terre, les eaux et les végétaux firent pire
    Alors naquirent les animaux de façon prolifique
    Et la paix entre les êtres existants devint la politique.

    Un jour Dieu se vit dans son magnifique miroir
    S’apprécia puis décida
    De créer un semblable à lui pour voir
    Comme dans un film un autre lui
    Et pour débarrasser la terre de l’ennui

    C’est alors qu’il créa l’homme
    Un être dont aucune qualité ne déconne
    Un être dont la sagesse fait des tonnes
    Un homme au cœur doux comme une pomme.

    La vie de l’homme fut ennuyante
    Puisqu’il ne saurait en jouir de tout, seul.
    Il voulu créer un autre de façon différente
    Et là, ce ne fut que femme.

    C’est ainsi qu’il inventa la femme Ève
    Une beauté dont tout le monde rêve
    C’est comme ça que commencèrent
    Des jeux dans le jardin d’Éden
    Jusqu’à créer à Dieu cette colère.

    Écrit le 22 mai 2018 à Natitingou à 17h26 minutes par Lyriciste énigmatique

    POÈME: La Démocratie

    Heureux d’avoir abandonné les armes ,
    Heureux d’avoir délaissé les sabres ,
    Heureux d’être face au régime démocrate, et
    Heureux de bien vivre face aux aristocrates .

    A termes les prises de becs ,
    A termes les ambitions d’ Hitler ,
    A terme la révolution populaire , et
    A terme iront nos projets solidaires .

    Vive le repos de nos patries en guerres fratricides ;
    Vive la récolte de grâce pendant que la vie est placide ;
    Vives les souvenirs pendant que l’avenir ne s’ énigme ;

    Vive la démocratie, bref,
    Vive le nouveau régime

    Écrit le 26 octobre 2016 à Boukombé.

    Un nouveau texte est écrit et oppose celui-ci car cette démocratie est devenir totalitaire

    Poème: Reste optimiste

    Poème: Reste optimiste

    Quoi que tu vives,
    Quoi que les gens disent,
    Quoi que tu sois suivis
    Aies toujours cette qualité optimiste.

    Tu n’as jamais gagné triste;
    Tu n’as jamais changé triste
    Et tu ne gagneras jamais,
    Si tout, au désespoir, tu remets.

    Aies toujours une pensée positive;
    Garde toujours avec toi, la foie.
    Souviens toi, elle est restée défensive,
    Depuis les temps anciens, jusqu’à la croix.

    Une vie, tu n’en a qu’une
    Tes jours sur terre, sont indéterminables.
    Fais de ta vie, une enviable,
    Car une chance, on en a qu’une

    Si tu te sens seul,
    Occupe-toi par un livre.
    Si tu te sens seul,
    Mets toi en tête que des cœurs sont libres,
    Et n’attendent que ton appel,
    Pour t’apporter leurs sourires.

    Pourquoi as-tu des amis?
    Pour orner ta liste?
    Pour passer au vrai altruiste?
    Frère; il n’y a rien de beau dans la mine.

    Lève-toi, bats-toi
    Tu verras le bonheur te sourire.
    Lève-toi, cherche toi.
    Ce qui importe, c’est garder le sourire.

    Quelqu’un te tend toujours la main.
    Même si ce n’est ton frère, c’est ton Dieu.
    Profite en attendant demain
    Car, qu’aujourd’hui, demain te sera mieux.

    Écrit par Lyriciste Énigmatique ce 08 février 2018 à 19h09 à Natitingou.

    Poème: Mon chemin

    Poème: Mon Chemin

    J’ai été prêt depuis tout petit ,
    À prendre mon propre chemin.
    Celui que je suis, parsemé d’épines ;
    Que je traverse confiant au lendemain.

    Mes parents l’ont respecté ;
    Ils l’ont honoré ;
    Ils ont fait de lui une réalité ,
    pendant dans que mes efforts l’eurent paré.

    C’est le chemin de la Droiture;
    Celui dont tout le monde rêve .
    Celui dont parle les saintes écritures ;
    Celui qui sur terre n’a jamais existé sans trêve .

    C’est un chemin que je t’invite à prendre;
    C’est un voix que tu dois comprendre ;
    Il t’amène à la vérité ,
    puis te transforme en héritier .

    C’est la paix
    C’est la tolérance
    C’est la compréhension
    C’est L’amour , c’est Dieu

    Car ce chemin , c’est le chemin de l’Éternel , le chemin du tout puissant ,
    le chemin du roi des rois
    Le chemin du Dieu des dieux
    Le Dieu qu’ignore la science
    Le chemin du salut.

    Écrit ce 11-12-2017 à 13h31 par le Lyriciste énigmatique.

    Poème: de nouveau la pluie

    Poème : De nouveau, la pluie

    Il fait chaud
    les toits surchauffent
    les végétaux se plaignent ;
    et les animaux craignent .

    Soudain, le soleil se cache
    les nuages sombres s’ affichent
    le tonnerre se fache ,
    et le ciel pleurniche .

    Le sol boit
    sa plante s’ accroît ;
    recouvre sa verdure
    et la nature se cure

    Tout devient plus beau
    les montagnes se colorent
    les puits autrefois taris d’ eau ,
    convoitent le meilleure record

    Le défrichage par_ci
    le labour par_là .
    Le paysan sans soucis
    prépare sa daba

    Le marché s’embouteille ;
    les légumes se chamaillent
    les repas sont succulents ,
    et la température changeante .

    C’est ainsi que

    Nous chantons les pleures de nos ancêtres !!!!!!!
    Vive la pluie !!!!!
    Vive la belle vie !!!!

    Poème: Avec toi

    Poème: Avec toi

    Seul avec toi,
    Je veux rester pour la vie.
    Seule avec moi,
    Je te promets une belle vie.

    Viens prendre goût de mes lèvres;
    Viens rendre réels mes rêves.
    Viens me dire bonjour quand je me lève
    Car je suis seul en ce moment sans toi.

    Je veux t’offrir un bonheur;
    T’offrir l’amour par un bouquet de fleur.
    Partager avec toi tes douleurs,
    En les faisant souffrir d’Alzheimer.

    Tu m’as appri à digérer mes problèmes.
    Je ne me pleins jamais, même dans mes peines.
    Tu m’ as appris à tirer l’épée (courage) de sa gaine.
    C’est pour cela, je veux continuer rien qu’avec toi.

    Avec toi et toi seule,
    Je veux découvrir le monde,
    Même mort, dans mon linceul,
    Je dois avoir ton image dans mon nouveau monde.

    C’est avec toi je veux voir le bout du tunnel
    C’est avec toi, je veux voir au Maroc, Jamel
    Avec ses amis, nous faire rire; prendre du caramel;
    Dire qu’il fait beau vivre;

    Dire que la vie est belle.

    Avec toi je partage mes ballades;
    Avec toi, je me sens mieux, une fois malade;
    Avec toi je roulerai aux Champs-Élysées pour une balade.
    Avec toi, je m’inspire toujours à faire des charades.

    Avec toi, je dis ce que je n’ai jamais dis;
    Avec toi, j’écris ce que je n’ai jamais pu écrire;
    Avec toi, je vois l’image du paradis;
    Avec toi, je pense avoir un bel avenir.

    Écrit ce mardi 06 février 2018 par Lyriciste Énigmatique à 11h22

    Poème : Lettre du livre aux lecteurs

    Poème: Une lettre du livre aux lecteurs

    Ô lecteurs
    Je m’exprime tout désespéré
    Car ce bien que vous enterrez
    N’est que bien pour les cœurs

    Vous me délaissez dans les bibliothèques
    Or je suis mère sapiens dans vos têtes
    Je suis détenteur du savoir gigantesque
    Mais vous me fuyez, me traitez de peste

    Vous vous dites chercher le savoir
    Les yeux fixés sur vos écrans
    Mais sachez que je demeure le plus grand
    Car ma richesse donne le pouvoir

    Ô lecteurs
    Je m’exprime tout désespéré
    Car ce bien que vous enterrez
    N’est que bien pour les cœurs

    Au quotidien je me fonds en larmes
    Mais mon espoir devient mon arme
    Et je vous invite à forger vos armes
    Par moi, pour fortifier des âmes.

    Ils me disent cachette contre vous
    Car peu me lisent parmi vous
    Pourtant je suis l’objet qui défoule
    Mais au pied, c’est tous noirs qui me foulent.

    Ô lecteurs
    Je m’exprime tout désespéré
    Car ce bien que vous enterrez
    N’est que bien pour les cœurs

    Écrit le 27 avril 2018 à Natitingou par Lyriciste énigmatique

    Poème: Ma peau naturelle 1

    Poème: Ma peau naturelle 1

    Elle c’est Mariam
    Elle vivait dans mon village
    Elle aimait le travail;

    Moi je la trouvais sage
    Jusqu’au jour je l’ai aperçu depuis la vendeuse d’igname;
    C’était un carnage,

    Sur le commun « femme »

    Mariam avait un sourire tranchant
    Devant elle, j’étais comme un enfant.
    Mais souvent je lui cachais que j’étais fan
    De sa beauté et son charme de tous temps.

    Un jour autre qu’autres,
    J’ai vu Mariam sur une moto
    Souriante comme si elle avait gagné au loto
    Mais différente, elle avait changé sa couleur de peau.

    Mariam était rouge;
    Cette beauté que je trouvais vouge,Désormais, sur elle, la laideur s’accoude.

    Cinq minutes après son passage,
    J’entendis une sirène puis vis un gyrophare
    Mariam venait de chuter; un accident grave
    Et l’ambulance venait couvrir le drame.

    À l’hôpital, Mariam fut avisée
    Que la gravité de son cas,
    Était une recherche exagérée d’éclat,
    Sur la peau qui naturelle, est mieux alaisée.

    Mariam reviens de l’hôpital,
    Décidée à jeter les pommades
    Lundi suivant, achetant de la limonade,
    Voici Mariam, la peau noire; et redevenue femme.

    Elle me dit alors de l’aider
    À diffuser sa petite histoire
    Elle m’a apprit combien de fois,
    Garder sa peau naturelle est s’aimer.

    Femme noire; elle te demande de jeter
    Les lotions qui te dénaturent
    Elle te demande de rester pure
    Car s’il se pouvait certains l’auraient acheté.

    Écrit par Victorin M’PO le Lyriciste énigmatique ce mardi 13 mars 2018 à Natitingou.

    👉Partagez donc avec vos amis sur facebook et partout si vous aimez en attendant le deuxième volume du poème.

    Poème: Maintenant

    Pour de vrai j’ai un cœur
    Pas à prendre mais à laisser à son cœur
    Mon cœur des mauvais cœurs
    Pour cela il s’endurcit à chaque heure.

    J’ai cherché et j’ai eu
    J’ai aimé et j’ai été déçu
    J’ai vécu et j’ai vu
    J’ai cherché à connaitre et j’ai connu .

    Je me méfie alors d’elles
    Celles qui volent les sentiments
    Celles qui viennent comme un vent violent
    Celles qui viennent comme un tourment
    Je connais leurs propagandes

    Je ne cherche plus
    Maintenant, j’attends
    Maintenant je prend mon temps
    Maintenant plus que jamais je me sens
    Comme un oiseau loin de vos vues.

    Je vous observe seulement
    Faites ça comme vous le voulez.

    Paroles ré-écrites d’un ami àLyriciste énigmatique.

    Poème : L’amour

    Laissez-les parler
    Laissez-les chanter
    Laissez-les crier
    Moi, je le connais comme une distraction.

    Dans ce siècle, il distrait
    Surtout pour les plus jeûnes.
    Qu’ en savent-ils ces aveugles ?
    Mais pourtant ils se disent experts.

    Ils sont toujours derrière les filles
    Elles sont toujours derrière les hommes
    Mais ce sont des goutes de larmes qui disent
    La fin et parfois des grossesses,
    Qui ramènent les vrais intentions de l’homme

    C’est facile de dire « je t’aime »
    C’est facile de dire de gros termes
    C’est facile de déclamer des poèmes
    Quand on a un objectif derrière la tête.

    Je vous demande de changer
    Jeunes garçons; jeunes filles
    Ne rêvez pas comme dans les films
    Aimer, c’est s’engager.

    Aimer, c’est supporter….
    Aimer, c’est apporter…..
    Aimer, c’est porter….
    Aimer, c’est tenter…..

    Aimer c’est pouvoir tout
    Être prêt à tout
    Même à en devenir fou,
    Quelqu’un qui aime s’en fou.

    Aimez et arrêtez de jouer
    Aimez et arrêtez de rêver
    Aimez et arrêtez de gâter
    Aimez et arrêtez de pervertir le mot « Aimer »

    Écrit par Lyriciste énigmatique tout à L’heure ce 25 février 2018 à 08:52

    Poème: Femme

    Aujourd’hui, c’est jour de femmes
    Autre qu’autres jours où; femme,
    Tu regardes célébrer la leur fade.
    Fête; fête; fête ton jour femme.

    C’est ton jour; femme des champs
    C’est ton jour; femme de tous les temps
    Femme qui pour me calmer
    A souvent composé des chants;
    Je ne peux te dire sans slamer,
    Que pour fêter, il est temps.

    Femme des rivières;
    Femme au village faite bouvière
    Pardon; quitte la ravière
    Et rejoins-nous pour cette commémoration
    Femme des femmes; femme malgré les situations.

    Viens nous dire encore tes histoires
    Viens nous faire lire tes espoirs
    De nous rester et nous faire voir
    Tes bontés, souvent blotties dans le noir.

    Toi que je vois toujours les mains dans la bassine;
    Toi qui garde le balaie chaque matins devant ta cassine
    Toi la mère du monde; Toi dont l’amour inonde
    Toi dont les peines sont sans nombre;
    Toi amie du soleil; Toi étrangère à l’ombre.

    Je parle de toi femme africaine;
    Je parle de toi femme du Maghreb;
    Femme européenne ; femme américaine.
    Je parle à toutes femmes sahéliennes

    Nous avons lu tes patiences
    Nous avons pleuré les offenses,
    Les violences de tous types
    Qui t’ont été faites sans justices.
    Et nous les effaçons par ces pistes.
    Bonne fête à toi; femme
    Bonne fête de femmes à toutes les futures femme.

    08-mars-2018 à 13 heures 09

    Lyriciste Énigmatique

    Poème: Il ne fallait pas

    Lui c’est Jérôme
    Il aime les filles aux jolies formes;
    Les filles dont la beauté l’enveloppe,
    Sont celles que les gens appellent « salopes »

    Jérôme aime les maquis les bars
    À la maison, il rentre souvent tard
    Et un jour que sa mère lui propose « nouveau départ »
    Il ne le fallait pas, c’était un peu trop tard.

    L’enfant était allé ce soir en boîte
    Pour danser et s’est faite une proie
    Qu’il doit amener à la fin à l’hôtel
    Pour faire couler le champagne sur elle.

    Malheureusement pour lui,
    C’était elle le prédateur
    Et couché sur le lit
    Il ne peux que faire des pleures
    Car juste cette nuit
    Lui a fait perdre son moteur.
    Son champagne en sacrifice
    Pour une douleur.

    Jérôme vous fait des conseils
    Jeunes toqués aux dures oreilles ;
    D’éviter de se mettre en tête
    Qu’on devrait vivre aujourd’hui
    Sans peur car en fait,
    Demain portera des ennuis.
    D’éviter de mal vivre aujourd’hui
    Pour ne pas mal mourir dans la nuit.

    Écrit par Victorin M’PO le Lyriciste énigmatique ce 12 mars 2018 à 07 heures 36.

    Poème:  Remords d’un aventurier

    Seul dans mon monde
    J’ai perdu tôt les miens.
    Mais dans mon cœur j’en avais plein;
    Des gens qui pour moi, servaient d’ombre.

    Je vivais des injures,
    Que j’ignorais au profit du futur
    Je vivais dans des conditions durs
    Mais un jour, je me suis fais une armure.

    Au moment où j’eu le bonheur,
    Je voulu rattraper l’heure
    Mais cette idée qui souvent nous leurre,
    Me fait vivre qu’au jour ce jour, des douleurs.

    Ça commença par les femmes;
    Je ne dormais sans faire couler champagne;
    Ma passion était le désir; ma première femme;
    Jusqu’à ce que je me fasse une maladie incurable.

    Je suis aujourd’hui malade.
    Dans ma chambre couché,
    Jamais je ne me balade
    Car ma fin m’a plus qu’eux tous touché.

    Je suis porteur d’un virus,
    Donc, suis devenu un virus
    Les gens me laissent les places dans le bus,
    Car je suis plus chétif que le trait le plus minus.

    Ces femmes qui me couraient après
    M’ont ignoré un temps et de plus près,
    J’entendais dire « Il est vivant avec….. »
    Mais sans dire mot, je me cachais sans être satisfais.

    Ces voitures que je conduisais;
    Ce boulot que j’avais; ces amis que j’avais,
    Ce monde qui m’admirait dans mes faits;
    Tout se présente en son contraire.

    Je suis devenu le plus ridicule,
    Personne que moi ne se déambule
    Sans rien à faire ni à manger;
    Sans rien à dire pour me faire admirer.

    J’ai honte de moi; souvent je me dis,
    Que la vie m’a fait maudit
    Mais quand je rencontre mes amis
    Je réalise que je suis le seul fautif.

    J’ai voulu profiter de la jeunesse,
    En vivant mon jour comme un dernier
    Maintenant j’appelle la vieillesse
    Mais avare, elle me veut, son dernier.

    Alors jeune d’aujourd’hui
    Je te la raconte pour t’instruire
    Aucune femme n’a le truc en cuir
    C’est le même plaisir à jouir

    Travaille pour avoir un pain
    Les femmes te viendront en centaine
    Choisis celle qui t’aime et que t’aime.
    Fais d’elle seule, ton jus et ton vin.

    Je vous fais ce dernier mot avant de ………..
    Car je ne connais pas le plan de………
    Mais sachez que c’est le mieux à vivre
    Dans ce siècle d’humains incrédibles.

    Écrit ce Lundi 12 mars 2018 par Victorin M’PO le Lyriciste énigmatique.

    Je Tombe Amoureux (J.T.A)

    Elle est apparue dans ma vie
    Comme une étoile dans le ciel
    Et inconnus, le hasard me la choisi
    Pas pour être ma pimprenelle
    Mais pour limite le ciel
    Pas pour des jour sur terre
    Mais pour nos jours sur terre.

    Je l’aime depuis ce vendredi
    Et je l’observe sans le dire
    Je l’aime avec efforts de me contenir
    Mais cette-fois sans pouvoir me maintenir.

    J’essaierai de lui dire ce que je traverse
    Dans les prières que sa décision ne me soit diverse
    Je ne sais ce que je peux être loin de son charme
    Je ne sais ce que je puis mettre dans mon texte
    Pour le lui dire de grosse arme.

    Aidez-moi à lui dire que je tombe amoureux d’elle
    Laissez-moi lui dire que je cuire mon cœur d’elle
    Dites-lui qu’il y a deux jours je rêve
    Dites-lui qu’il y a deux jours, des mots je crève.

    Improvisé ce 14 mai 2018 à 17h43

    Déclamation

    Des rêves, j’en rêve

    Même si aux bouts de mes lèvres

    Plusieurs se taisent, crève

    Que je rêve de prendre la relève

    À chaque jour que le soleil se lève,

    Je me bâts et attend que Dieu m’élève.

    Au cas échéant, c’est le savoir que j’élève

    Et l’enseignera à des élèves.

    Bien-sûr je rêve de la célébrité

    Pour que mes écrits soient d’une immortalité

    Je montre une diversité

    Dans mes écrits et évoque la qualité.

    Jeter mon manteau de poète,

    C’est tout hors de mon être

    Et comme un prophète,

    Je ne dis que vrai même si sont vrais des contraires.

    Bonjour à tous.

    À votre face Lyriciste énigmatique

    Pas maître des mots

    Mais pour mettre sur vos maux

    Un expédient prolifique.

    Sur vos oreilles souvent je pose

    Des solutions que d’autres transposent

    Pendant que certains les décomposent et s’opposent

    Il faut dire, qu’ils me contraposent.

    Et même si je m’impose,

    Ces gens sur lesquels reposent

    Haine sur races qu’ils arrosent

    Ne cesseront de jouer leurs rôles.

    Alors quel est mon rôle ?

    Je pond sur le gouffre

    Car de lui, mon monde souffre

    Et depuis un moment s’engouffre

    Ohhh. Il faut que je raccoutre.

    Je suis debout, figé tel une poutre.

    Poème: Parce-que je t’aime

    De nos moments inoubliables,
    J’ai souvent gardé impérissables,
    Tes mots et phrases adorables

    Tu es plus que magnifique.
    Hors de mes qualités lyriques,
    Je suis aussi romantique
    Moins théorique que pratique.

    J’ai souvent vu ton sourire
    Me percer le cœur fou
    D’amour et prêt à courir
    Tous risques qu’importe le coup.

    Je t’ai souvent entendu dire
    Tes veux pour nous à ta copine
    Pas pour rien à toi je m’accoquine
    Et en bien, ce soir, te chanterai à ma lyre.

    Je t’ai voulu pour le meilleur
    Et pour le pire
    Cherchant à aboutir
    À cette vie que tous construisent dans les cœurs.

    Je t’ai souvent dis « je t’aime »
    Dans ma bouche, c’est devenu bordel.
    Ils se diront <<Il se tue pour elle>>
    Et je leur dirai <<Oui ; parce que je l’aime>>
    Oui; parce que je t’aime.

    Écrit par Lyriciste énigmatique ce mardi 20 mars 2018à 11:39 à Natitingou

    👉Aime la page si tu as aimé le poème

    👉 mentionne tes amis en commentaire pour leur permettre de le lire comme toi

    👉 Écris ton commentaire en rapport au poème

    👉partage sur ton journal

    ​Poème: La jeunesse; un risque à courir 


    Moi, c’est Christelle

    On me disait que suis belle

    Sans tache et certains me traitaient d’agnelle 

    Mais pour les malintentionnés,

    J’ai servi de pimprenelle

    Et assez d’avoir embastionné,

    J’ai démontré que rien n’est atemporel.
    Je suis sortie avec un homme

    Qui a prétendu m’aimer 

    Qui a prétendu m’aider

    Et qui n’a hésité à me foutre dehors.
    Il m’a foutu dehors pour une autre,

    Il a d’un coup oublié nos instants hots

    Et m’as laissée désormais sans hôte ;

    Sans boulot et à moi la faute!
    J’ai cru en l’amour 

    Le confondant au désir. 

    Aujourd’hui je conseille à mon entour, 

    Une vie que nul ne peut dédire.
    La jeunesse, c’est un risque à courir 

    Mieux la vivre n’est pas l’accourir 

    Mais s’adoucir au risque de l’accourcir

    Or chacun a une vision à laquelle aboutir. 
    Mon cœur a été volé 

    Mais ma bouche non

    Mon amour à été volé 

    Mais mon bic non. 
    Lisez puis sachez à qui donner vos cœurs. 
    Écrit vendredi 23 mars 2018 par Victorin M’po Le Lyriciste Énigmatique à Natitingou

    ​Poème: Lettre à ma petite amie


    Bonjour ma chérie 

    Je t’envoie ce message

    Pour te remercier de l’âge

    Que tu as donné à notre amour 

    Malgré le fait que la distance nous tourne autour,

    Et oubliant nos problèmes en série.
    Cette expérience nous a fait grands 

    Et nous a montré aux gens.
    Nous avons pris le chemin ensemble

    Pour un jour, finir ensemble,

    Et montrer que ce qui semble 

    Peut un jour faire que tremblent

    Des idées jalouses que trempent 

    Les gens aux jarres lourdes et sanglantes.
    Je serais l’être le plus cruel 

    Si je mettais en poubelle

    Ces promesses il y a des années 

    Au profit d’une sirène déchainée.
    Tu es l’incarnation de la patience

    Car ce qu’a prouvé la distance

    A réveillé ma conscience

    Et m’a imposé une reconnaissance.
    Si aujourd’hui je te cachais ma confiance,

    Je serais comme dépourvu de mes sens

    Laissé à moi dans l’ignorance

    Tel une moto sans essence.
    Je te demande de continuer dans ce sens 

    Et de garder placée en moi ta confiance 

    Car bientôt, cette maudite distance

    Partira loin de nous sans qu’on ne l’offense.
    Retiens toujours que je t’aime 

    Et oublie souvent les gros termes

    Car seul dans mon coeur, ils germent 

    Quand je veux t’écrire un bout de poème.
    Prends soins de toi ma douce 

    Je te fais de gros bisous. 
    Écrit ce Lundi 02 avril 2018 par Victorin M’po le Lyriciste Énigmatique à 15:38

    Poème: Paroles pour le cœur


    C’était un matin 

    J’étais perdu, sans chemin

    Juste parce-que radin,

    Gardais mes sentiments en mon sein. 
    C’était un nouveau matin

    De bonne humeur, de bons chemins

    En chemin pour me faire du pain. 

    Et la voilà et me voici

    Ne plus jouer au saint.
    Au moment de le lui dire « demoiselle s’il te plaît »,

    On m’avait déjà devancé

    Et une fois en train de se déhancher,

    Mon cœur réclamait lui dire  » tu me plais »
    De son corps, déjà mon cœur se meublait 

    De son fort regard, mes pensées doublaient 

    Ce silence que je portais; qui me troublait. 

    Si je m’en doutais, je partais pour jamais. 
    Au moment où l’ennui venait de passer,

    Nos regards se croisèrent doux

    Trop fan de ses sourcils, je ne pu m’en passer

    De le rapprocher d’elle pour l’aborder d’un langage fou. 
    -Mademoiselle; que votre sourire fait voir l’aveugle!

    Sans colorer mes mots, vous avez le plus beau regard

    Je vous trouve telle une fée au bord du fleuve

    Que le courant d’eau a conduit par mégarde. 

    Depuis que je vous regarde,

    Il n’y a qu’un mot que je garde.

    De ce dernier je m’évade

    Delà chaîne des cœurs scellés

    Qui depuis un instant eu je été.
    Les mots firent des balades dans ma tête

    Certains firent des ballades, me rendirent poète.

    La soudure de ces mots me fit connaître 

    La sourdine que je n’aurais jamais dû commettre. 
    Pour une fois j’ai pu affronter mes peurs

    Pour parler et conquérir un cœur.

    Mon silence que je gardais 

    N’était une qualité 

    Mais une faiblesse qui croissait en réalité.
    Frangin; si tu la vois et que ton cœur bouge,

    Fais lui appel et ne dis pas blanc si tu vois rouge.

    Ose et déclare tes paroles du cœur 

    Avant d’en venir aux actions et jets de fleurs. 
    Des mots du cœur, affrontes des peurs

    Des paroles du cœur, dis tes sentiments en couleurs

    Des paroles du cœur, renvoie tes douleurs

    Car la parole fais ses douceurs sur le cœur;

    Car seul dans le cœur, se trouve ton âme sœur. 
    Écrit ce Vendredi 06 avril 2018 à 15:06 par Lyriciste énigmatique à Natitingou

    ​Poème: Une lettre de Kouagou (37 ans) à son ami d’enfance

    Je ne suis pas comme tout le monde 
    Mes pensées raisonnent quand les tiennes pondent

    Parfois je me monte à l’égard de tout le monde 

    Et quand c’est bon, ça va chez tout le monde.
    Dans la galère, on à été potes 

    C’est ensemble qu’on a frappé les portes

    Et la chance t’a sourit et t’es parti

    Alors, si c’est bon, reviens à ton ami. 
    On a été amis

    Comme jamais en famille

    Aujourd’hui nous le sommes encore

    Nos efforts et promesses, je commémore

    Alors si tout devient bon,

    Reviens, je deviens une vielle éponge. 
    Quand se sera bon, ne m’oublie pas mon cher.

    Quand c’est bon, c’est facile d’oublier nos chers.

    Et dès maintenant je reste clair

    Pas comme escroc mais en tant que frère.
    Quand ce sera bon, fais-moi appel

    Avant que ça tombe, prend la peine

    De dire au monde par ton sourire 

    Que quand c’est bon, on perd les soupirs.
    Quand ce sera bon,

    Fais moi signe 

    Soit par les ondes 

    Soit par quelques lignes
    Quand ce sera bon 

    Prends-moi comme digne 

    De goûter au bon

    Même si ce n’est qu’au jus à la vigne. 
    Actuellement je suis au village

    Je conduis les bêtes au pâturage

    Je n’ai ni femme ni enfant à mon âge;

    C’est honteux mais je ne cache mon visage. 
               Kouagou ton ami d’enfance. 
    Écrit ce Vendredi 06 avril 2018 à 13:12 à Natitingou

    Poème: La vie; le temps 


    Aujourd’hui j’ai peu de temps

    Temps de dire qu’il est temps.
    Le temps n’attend ce que les gens lui tendent
    Et d’hier à l’instant, déjà un temps s’étend.

    Tant de choses à dire à ma famille
    Temps de dire mes mots à ma copine.
    Depuis longtemps je prenais mon temps
    En chosifiant les temps mais étant distant,
    De temps en temps crie qu’elle me manque.

    La mélodie mon passe temps
    Me fait penser « jusqu’à quand » aurai-je le temps
    De dire oui; je gère mon temps.
    Et pendant que je prend mon temps
    À parler du temps, je perd mon temps.

    Autant on croit au temps
    Autant on perd le temps
    Autant on parle de temps
    Autant on se laisse au temps

    Le temps n’a pas de prix
    Mais les prix soumis au temps
    Les prix soumis au temps
    Mais le temps n’a pas de prix.

    Le temps peut être l’argent
    Mais l’argent, ce n’est pas le temps
    On ne vit que dans le temps
    Mais l’argent fait vivre le temps.

    Dans la vie le temps meurt
    Et à l’existence, le temps vit
    On dit souvent que le temps file
    Mais en vrai c’est la vie qui meurt.

    La vie est mortelle
    Et le temps est immortel
    On dit souvent quelle est

    belle
    Et lui essentiel.

    Écrit à Natitingou ce 27 avril 2018 à 16h29 par Lyriciste Énigmatique.